Chap 2

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La vitre tintée côté conducteur se baissa, et je vis un jeune homme à l'intérieur.

Des cheveux noir de jais, ténébreux. Des tatouages partant du cou et qui descendaient. Sa chemise était un peu déboutonnée, je pouvais voir une petite partie de son torse, tatouée elle aussi. Sa chemise était aussi légèrement retroussée, et même ses bras étaient tatoués. Il avait cette chaîne autour du cou... Une croix, si je voyais bien.

Il était extrêmement sexy et attirant. Tout le contraire de moi, je suppose.

- Montes.

Wait wait wait.

Je ne le connaissais même pas ! Qui me disait que c'était pas un kidnappeur ?

- Tu vas attraper froid.

Et alors ? Je lui ai demandé quelque chose ?

- Je ne te connais même pas..., commençais - je.

J'entendis des bruits, et je vis un peu plus loin derrière moi, ma patronne en train de sortir avec le monsieur, toujours collée à lui, et parlant fort de sa voix la plus mielleuse.

Quand ils s'approchaient pour s'embrasser, je me tournai vers le jeune homme qui attendait toujours.

- Pourquoi pas, tiens !

Et je sautai dans sa voiture.

Il me jeta un regard comme pour dire : « Pourquoi elle saute comme ça, celle - là ? ».

- Tu rentrais chez toi ? me demanda - t'il.

- Oui mais il y a plus de bus.

- Ton adresse.

- Pourquoi ? Tu veux me cambrioler ?

Il tapa son volant ce qui me fit sursauter et soupira bruyamment. Qu'est - ce que je lui ai fait ? Pourquoi il s'énervait ?

- Je veux te déposer chez toi.

Ah oui ! C'est pour ça qu'il demandait l'adresse ! Mais en même temps, il ressemblait à un dealer, c'était pas ma faute !

- Mais t'es même pas un taxi !

- Tu fuyais qui, toute à l'heure ? ignora - t'il.

- Personne.

Je sortis de la voiture.

- Bonne soirée, je fis poliment.

Attends... Je ne le connaissais même pas ! Hors de question que je rentrais avec lui ! Et s'il me faisait quelque chose ?

Quand je vis ma patronne s'approcher de la voiture plus qu'elle ne l'était avant, je sautai une nouvelle fois dans le véhicule.

- Faut savoir ma belle.

Je le regardai de travers et lui donnais l'adresse, ignorant sa remarque.

Il démarra comme une moto et sa voiture de sport en faisait, du boucan. Il commençait déjà à accélérer alors qu'on avait à peine démarré. Il prit un virage et j'ai cru qu'on allait y passer, tellement c'était de justesse. Je ne voulais pas finir ma vie maintenant, moi !

- Vas moins vite !

Il me jeta un regard rapide. Je croyais qu'il ne m'avais pas écouté, puisqu'il n'a pas ralentit sur le moment. Mais il finit par le faire.

Je fus soulagée jusqu'à ce qu'il faillit cogner une vieille dame. Il fit crisser les pneus de la voiture pour s'arrêter. Alors qu'il avait l'air calme, je croyais que mon cœur allait sortir de ma poitrine.

Sa ProtégéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant