•Anaya•Je me réveillai. J'avais la gueule de bois, on dirait. Je me sentais étourdie.
Je me souvins d'hier.
Mais la honte... Qu'est-ce qui m'avait pris à boire ? Et on aurait dit un bébé...
Je me levai du lit. Caden était adossé contre le mur en face de celui - ci. Je sursautai.
- Salut Princesse, ça va ?
- Euh oui ? répondis - je.
- Est-ce que t'as bien dormi ?
- Oui...
- T'as pas rêvé de moi ?
- Non...?
- Même pas un peu ?
- Sérieusement, Caden ?
(NDT : désolé, je devais trop le faire, c'était à la mode pendant un temps)
Il pouffa et s'approcha de mon lit.
- Hier, reprend - t'il plus sérieusement, tu pensais vraiment que je t'avais abandonnée ?...
- Bah oui. Et c'est pas du nouveau pour moi.
Il fronçait légèrement les sourcils, soucieux. Une question me brûlait les lèvres. Non, deux.
- T'étais parti où ? Tu t'es battu, n'est-ce pas ?
Il soupira, mon cœur se serra.
- Tu me prendras pour un monstre, si je te le disais, Anaya, souffla - t'il tandis qu'une lueur traversait son regard.
Mon cœur se serra encore plus.
- Mais non, ne t'inquiètes pas... Vas - y, l'incitais - je.
Il planta son regard sur moi. Je frissonnai.
- J'ai tué plusieurs hommes sans aucune tristesse ou quoi que ce soit. Ils avaient détournés mes marchandises.
Je le regardais profondément. Pourquoi était - t'il comme ça, indifférent aux vies humaines ?
- Est-ce que tu savais que tu fais partie des Harper ? me demanda- t'il.
- Euh oui, c'est mon nom.
- Pas que.
Je le regardais encore plus bizarrement, maintenant.
- Tu fais partie du clan des Guerriers Redoutables. C'est pour ça que t'as pu battre mes hommes. C'est pas donné à tout le monde, tu sais. Mais la prochaine fois, si tu sens que tu veux te défouler, va faire de la boxe, okay ? Mes hommes ne sont pas des punching-ball.
Je restais sans voix.
- Et tu sais pourquoi moi je n'ai aucune difficulté à tuer ?...
VOUS LISEZ
Sa Protégée
Romance« - Tu es quelqu'un d'extraordinaire Anaya, mais j'ai peur de ne pas être bien pour toi. Je finirais par te décevoir un jour. - Qu'est-ce que tu racontes idiot ? Je ne pourrais pas me passer de toi, tu le sais ! hurlais - je, les larmes aux yeux. ...