Pourquoi me disait - il ça, d'un coup...- Arrêtes tes blagues Caden.
- Je ne blague jamais ma belle.
Il s'approcha de moi, et me regarda longuement. Il finit par se pencher. Je retins mon souffle. Est - ce qu'il voulait m'embra...
- T'as de la pâte au coin de la bouche. T'es vraiment trop conne, me reprocha - t'il en nettoyant la tache à l'aide de son pouce sans me quitter du regard.
Je tressaillais, le cœur palpitant. Je me sentis bête d'un coup. Qu'est-ce que je pensais qu'il allait se passer, sérieux... Je me fais trop de films.
Nos souffles se faisaient sentir sur nos peaux. Je sentais le sien juste sur mon visage. On était si proche, que si on se rapprochait un peu, on allait faire l'impensable.
Son regard glissa vers mes lèvres puis remonta vers mes yeux. Mon cœur battait la chamade. Depuis quand on pouvait autant se rapprocher physiquement ? Son regard me faisait me perdre dans ses yeux bleu électrique. Je n'avais jamais vu une couleur aussi belle de ma vie. Peut-être que sur un simple mur, ça n'allait pas être aussi beau que ça, mais dans ses yeux à lui... C'était juste incroyable, je pouvais m' y perdre.
J'allais finir par craquer. Je m'écartais.
- Tu pues, vas te laver ! mentis - je.
Il sentait bon, c'était bien ça le problème.
- Dit - elle, riposta Caden. Alors qu'elle sent le foin. T'es mal placé pour parler hein.
- Vas te faire voir, Caden !
- Ça serait toujours mieux avec toi, je pense.
Je lui donnais un coup poing dans le torse. Il grimaça.
- Plus jamais, Anaya.
- Sale chochotte, souriais - je.
- Ton sang de clan, il faut le maîtriser, ça fait vraiment mal, sérieusement...
Il prit une mine boudeuse.
- Pauvre bout de chou..., lui tapotais - je le crâne (vu qu'il est grand, je devais tendre mon bras). Il va falloir t'y habituer. C'est pas de ma faute si j'ai plus de force que toi, tu sais...
Il enlevait ma main de sa tête et me tourna le dos, me laissant avec les pancakes. Il était vexé, haha. Bien fait pour lui.
Anaya 1 | Caden 0. Voyons voir qui mènera le score à la fin de cette journée.
Je savourais déjà ma victoire...
Je finis de cuire tous les pancakes et les mis sur la table du salon.
Il y était pas. Bien boudeur pour un homme comme lui.
- Viens manger quand t'arrêteras de bouder parce - que j'ai brisé ta fierté !
- Ta gueule, connasse ! cria - t'il d'en haut.
Ah, j'aimais particulièrement l'énerver. C'était agréable pour moi. Il ressemble à un bébé quand il est énervé.
Je pris un pancake en regardant la météo sur la télé. Il allait faire beau aujourd'hui. J'allais donc en profiter pour sortir un peu.
Après quelques minutes, Caden descendit.
Je montais pour aller dans la chambre, lorsqu'il m'arrêta.
- Tu vas où ? fit- il.
- Chez ta mère.
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Sa Protégée
Romance« - Tu es quelqu'un d'extraordinaire Anaya, mais j'ai peur de ne pas être bien pour toi. Je finirais par te décevoir un jour. - Qu'est-ce que tu racontes idiot ? Je ne pourrais pas me passer de toi, tu le sais ! hurlais - je, les larmes aux yeux. ...