— Allez viens ma belle.Il vint me prendre la main. Et me sortit de cette pièce si intéressante. Je voulais en savoir plus. Mais je trouverais forcément une occasion en or pour aller voir ce qu'il traficote dans ce bureau.
— Qu'est - ce que tu caches là - dedans ? demandais - je, tandis qu'il m'entraînait au salon.
— Moi ? Je cache rien du tout. Pourquoi je cacherais quelque chose dedans ?
— Parce - que c'est ton bureau et t'as l'air glauque.
Il ria à ma remarque.
— C'est à cause de mes tatouages, c'est ça ?
— Un peu ouais.
— Et mes cheveux sombres ?
— Oui... mais ça te donne du charme.
Il s'arrêta et se tourna vers moi pour m'observer.
— Tu vas bien ? demanda - t'il. C'est ta jambe qui te fait dire des trucs bizarres ?
— Hé ! Tu me prends pour une folle ou quoi ?
Il pouffa, et m'assit sur le canapé. Puis il s'assit à côté de moi.
— Dis Caden, c'est quand que je vais pouvoir récupérer mes habits ?
Il se crispa, à croire que je viens de m'engager sur un terrain glissant.
— Je vais t'en acheter des nouveaux.
— Mais j'ai des choses qui me restent de mon père là - bas ! Je dois les récupérer !
Il expira bruyamment.
— D'accord. Mais je t'y amène.
Il se leva et alla se préparer. Quand il descendit, j'étais toujours sur le canapé.
— Ouais, en pyjama c'est toujours mieux, dit - il.
Je rigolai.
— Bon, je vais m'habiller.
— Non. On y go maintenant.
Et il me porta et couru à sa voiture. Ses hommes qui surveillaient la maison nous regardèrent tous en souriant. J'étais tellement gênée. J'étais la seule en pyjama en plus.
Il me déposa avec délicatesse sur le siège passager. En route, j'espérais qu'il n'y aie personne chez moi.
La route était longue. Et Caden roulait toujours aussi vite, manquant plusieurs fois de cogner des voitures. Je m'accrochais au siège. Je n'arriverais jamais à m'y habituer, je pense. Mais on arriva en un seul morceau, Caden avec sa fidèle arme, et on entra.
Je me souvenais toujours du code. Caden me prit dans ses bras pour monter les escaliers.
On arriva à mon appartement. Je récupérais mes seuls souvenirs de ma famille, et j'allais récupérer mes habits, lorsqu'il m'arrêta.
— Je t'en achèterais des nouveaux, j'ai dis.
Je le remerciais, et on sortit de là rapidement.
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Sa Protégée
Romance« - Tu es quelqu'un d'extraordinaire Anaya, mais j'ai peur de ne pas être bien pour toi. Je finirais par te décevoir un jour. - Qu'est-ce que tu racontes idiot ? Je ne pourrais pas me passer de toi, tu le sais ! hurlais - je, les larmes aux yeux. ...