Chap 16

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Ça faisait déjà 1 mois que Caden devait sois - disant rentrer. La journée était déjà passée, et mes collègues ne sont plus mes collègues mais mes amis. On s'est tous beaucoup rapprochés, surtout Aiden et moi. Ces personnes m'avaient enlevés un des blocages que j'avais : avoir des fréquentations.

Je faisais du sport dans une combi de sport moulante, pour être un peu plus flexible. J'avais attaché mes cheveux. En plein dans ma séance, un bruit de porte me fis arrêter la musique que j'avais mis dans mes écouteurs. Je les déposais et descendis doucement.

Il... Il y a quelqu'un ? bredouillais - je.

— Qui pourrait - il y avoir d'autre ? répondit une voix que je reconnus. Tu attendais quelqu'un ?

Je descendis à sa rencontre.

Non, je faisais du sport. D'ailleurs, c'est pas trop tôt, Caden. Je croyais que t'étais mort. Il s'est passé quoi pour que tu dures autant ?

— Des réunions rallongées, justifia - t'il en enlevant sa veste.

— Ta seule explication, soupirais - je. Je me suis trouvé un boulot avant ton départ.

Il me regarda dans les yeux.

Ok, et c'est où ?

— Le café d'à côté.

Il ne répondit rien et s'approcha de moi.

Tu m'as manqué.

— Ah oui ? dis - je, agacée. C'était pas l'impression que tu donnais.

— T'es sexy quand tu t'énerve, sourit - il. Je sens que ça va être mon passe - temps de t'énerver.

— Arrête de dire de la merde. Tu aimes trop te moquer de moi !...

— C'est comme ça, ma belle. Qui aime bien, châtie bien.

— J'ai jamais aimé cette phrase, marmonnais - je. Parce - que ça veut généralement dire le contraire.

Il haussa un sourcil.

Quoi ? fis- je sèchement.

— Rien.

Il m'amena au bureau. Et il m'expliqua qu'il avait donné l'argent pour les associations qu'il m'avait cité auparavant.

Tu peux avoir un coeur, quand tu veux, soupirais - je.

Il ne répondit rien.

Les journées passèrent, et tout allait bien. Au travail et à la maison. Et avec Caden, on se rapprochait de plus en plus. Je lui ai tout dit sur ma famille. Et ainsi que lui aussi. Quand il était jeune, ses parents tuaient constamment, et il a fini par s'y habituer, car tous les deux étaient des Williams.

Ses parents ne cessaient aussi de les rabaisser, et les torturer mentalement, lui et ses frères et sœurs. Il avait un grand frère, une grande sœur, un petit frère mais celui - ci a faillit mourir dans un règlement de compte. Ils s'en sont voulut pendant longtemps, même si ce n'était pas de leur faute mais de leurs parents.

Il n'était pas né plein au as. Il m'avait confié que pour juste montrer à ses parents sa valeur, il travailla dur, et quitta la maison. C'est ainsi qu'il devint ce qu'il est. Mais quelques temps plus tard, son père s'était remariée car sa mère était morte dans un accident. Malheureusement pour Caden, sa belle - mère n'était pas la meilleure.

« Toujours au travers de ma route, cette mendiante. Elle me demande tout le temps de l'argent qu'elle ne rendra jamais. Je ne sais même pas pourquoi mon père l'a épousé, c'est qu'une connasse de première classe qui me tape sur le système. Mais quand c'est pour m'accuser de fautes que j'ai jamais faite auprès de mon père, sa grande gueule est bien présente et braille comme un chien. » avait grincé Caden entre les dents.

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⏰ Dernière mise à jour : 6 days ago ⏰

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