Sa Protégée

Chap 13

•Caden•

C'était pas mal ce qu'elle m'avait préparé, là. Même si je ne le montrais pas, je savourais ce qu'elle avait fait avec appétit. Je ne voulais pas trop la faire espérer, non plus.

Si cruel.

— Ça a bon goût Ana'.

— Comment ça « Ana' » ? s'enquit - elle en fronçant légèrement les sourcils.

— Bah « Ana' » comme Anaya quoi.

— Je sais pas, Caden. Tu pourrais trouver mieux comme surnom. « Ma belle » c'était mieux.

— Tu trouves ? lui demandais - je dans un sourire. « Bébé » est meilleur, tu penses pas ? Genre ; « mon bébé ça va ? »

Elle avait commencé à rire de gêne.

— Arrêtes de te moquer de moi !

— Je ne me moque pas de toi... bébé.

— Mais arrête, t'es chiant à la fin ! rigola - t'elle.

— Mais tu m'aimes bien.

Elle me regarda, d'un regard profond de ses beaux yeux, son sourire s'envolait.

— N'est-ce pas ? insistais - je.

Elle a entrouvert la bouche, elle voulut dire quelque chose mais la referma aussitôt. Dommage, je voulais bien savoir ce qu'elle allait dire.

— Je... Je...

— C'est bon, je te taquine ! riais - je. Pas besoin de bagayer ainsi, c'était une blague !

Et pour une fois que je blaguais, c'était une première.

Elle fronça les sourcils.

— C'était pas du drôle mais pas du tout, fit - elle sérieusement.

— Ouais t'as raison, haussais - je les épaules. Je ne referais plus ce genre de plaisanteries. Pour être honnête, ça ne m'enchante pas non plus.

Elle soupira et quitta la table. La journée avait bien commencé dis - donc. Cette matinée se passait superbement bien. Tout de même, je ne la retins pas. D'ailleurs, pourquoi je devrais la retenir ? Je ne l'aime même pas. Elle vit juste ici car je lui ai épargné ce... le... vi... bref. J'imagine que tout le monde a compris.

Je partis dans mon bureau après avoir débarrassé. Je voulais en savoir plus sur ce Noah Derton.

Après à peu près deux heures à switcher entre les réunions avec mon gang et mes entreprises, et mes recherches, je trouvais pas mal d'informations.

Le secteur de la base de leur gang se trouvait proche de l'ancien travail de Anaya.

— Je ne tarderai pas à régler les comptes, marmonnais - je, seul.

Mes nerfs chauffaient déjà d'excitation rien qu'à l'idée de le torturer et pointer mon arme dans sur lui.

Tuer me faisait un bien fou. C'était sans doute dû à mon fichu sang de gang. Mais putain, j'y peux vraiment rien.

Après ça ne voulait pas dire que je passais mon temps à faire ça. Juste que quand l'occasion se présentait, j'en profitais.

En pleine journée, quand j'obtins toutes les infos possibles, mon gang et moi élaborons un plan pour cette vengeance qui va être de loin la plus excitante et la plus sanglante que j'aurais pu avoir.