J'avais enlevé le pull de Caden et l'avais mis sur le canapé. Je mangeais alors que Caden n'avait toujours pas touché à son repas. Juste, il m'observait.— Qu'est-ce que t'as à la fin ? Pourquoi tu manges pas ? m'impatientais - je.
— Tes lèvres...
Mes joues me brûlaient. Encore.
— Qu'est - ce qu'elles ont mes lèvres ? Elles sont sales ?
— Non, j'ai juste envie de les embrasser, là maintenant.
Mon cœur rata un battement.
— Mais t'es maboule ?! Je vis ici depuis peu, et on se connaît à peine ! Ça fait que deux jours que je suis là !
— C'est vrai..., acquiesça Caden. T'as raison. Peut - être trop rapide, tout ça. Je vais devoir me calmer je pense.
— Oh que oui mon loulou.
Il me jeta un regard froid, et entama enfin son repas.
— Bonne nuit.
Il débarrassa même mon assiette encore remplie avant d'aller prendre son pull sur le canapé où je l'avais laissé et monta.
— Hé, j'avais pas fini, c'est du gaspillage ! En plus, j'avais encore faim, idiot !
Il m'ignora et parti se coucher.
— Tu es si chiant ! hurlais - je à travers la maison.
Je décidai alors de regarder la télé. Quelque chose me tracassait. Je ne travaillais plus. Et c'est quand que je vais aller chercher mes affaires, hein ? Quand ce vieux immeuble s'effondrera ? Il faudrait que j'y aille qu'il le veuille ou pas. Et me trouver un travail, aussi.
Je montai me coucher. Comme il me l'avait dit, Caden était à l'autre bout du lit. Ça me faisait un peu de peine.
Alors je partis en quête d'une autre chambre. Puisque qu'il y en a presque partout avec des salles d'eau et tout, c'était facile pour moi. Je trouvai une chambre super grande, lumineuse, un grand dressing et avec une salle d'eau en plaqué or. Comme dans la chambre de Caden. C'est presque de la folie.
Je m'installai dans le lit, confortable comme jamais.
Je m'endormis rapidement.
Il venait à moi, comme si on était amis. Sa démarche et son sourire pervers ne présageaient rien de bon. Son visage était déformé par la folie.
— Pourquoi es - tu là ? lui demandais - je, inquiète.
Il semblait avoir grandi, mais pas mentalement. Il souriait de manière si obscène, que j'avais envie de vomir.
— Je viens terminer ce que j'ai commencé.
Mon sang se glaça à cette parole. Non, je ne voulais pas. Pas encore. Quand il s'approcha de moi, j'étais paralysée de terreur. Je voulais juste qu'il parte. Qu' il dégage une bonne fois pour toute.
— Ne m'approche pas !
— C'est ce que tu aurais dû dire avant, petite. Maintenant, tu vas payer pour ne pas m'avoir arrêter. Tu vas subir ce que je me suis retenu depuis plusieurs années.
Je ne voulais pas...
Soudain, mes yeux se posa sur ses mains. Je remarquai une chose... Il avait beaucoup de bagues aux doigts. Sur chaque doigt, comme... Comme... Je ne m'en souvenais plus.
VOUS LISEZ
Sa Protégée
Romance« - Tu es quelqu'un d'extraordinaire Anaya, mais j'ai peur de ne pas être bien pour toi. Je finirais par te décevoir un jour. - Qu'est-ce que tu racontes idiot ? Je ne pourrais pas me passer de toi, tu le sais ! hurlais - je, les larmes aux yeux. ...