KAYDEN.

𝐋𝐚 𝐁𝐢𝐛𝐥𝐢𝐨𝐭𝐡𝐞̀𝐪𝐮𝐞.

J'ai senti quelque chose de froid sur ma joue, qui me chatouillait.

Des poils doux entraient en contact avec ma peau.

Mais soudainement, je me suis rappelé que j'étais dans la pièce froide, mourant seconde après seconde.

Je commence à me sentir mal et j'ouvre les yeux petit à petit, espérant ne pas me réveiller dans la même pièce glaciale.

En ouvrant les yeux, je laisse échapper un soupir de soulagement en voyant l'environnement autour de moi.

Des rideaux blancs, des murs blancs et roses. Un fauteuil à fourrure rose, une coiffeuse blanche avec plusieurs maquillages dessus et un tapis blanc au sol.

J'aperçois aussi Snowy à côté de moi.

C'est lui qui me léchait la joue.

Lorsque je le vois, je le prends rapidement dans mes bras, le serrant très fort contre moi.

Moi : Tu m'as manqué, mon petit bébé.

J'avais un sourire en coin et je caressais Snowy avec douceur.

Chaque caresse était remplie d'amour.

J'avais encore atrocement mal et mon nez n'arrêtait pas de couler. J'avais encore froid malgré la grosse couverture sur mon corps.

Soudainement,

J'ai entendu quelqu'un tousser.

J'ai vite tourné la tête pour apercevoir Kayden, debout adossé contre le mur, les mains dans les poches.

Il avait toujours ce regard perçant, aussi froid que de la glace.

Et des yeux gris, aussi sombres que son âme.

Il portait un t-shirt blanc et un jogging gris.

Pour une fois, il n'était pas en costard-cravate.

Ses cheveux étaient ébouriffés et quelques boucles n'étaient pas bien définies.

Ses cheveux étaient gonflés, ce qui me donnait envie de passer mes mains dedans.

Mais... Qu'est-ce qu'il fait ici ?

Il ne me regardait pas dormir, lui aussi ?

Je m'éclaircis la gorge avant de parler.

Moi : Mh, tu fait quoi ici ?

Il ne répondit pas immédiatement, mais me regarda en silence.

Les secondes passaient, et je cherchais encore à obtenir une réponse. Une dizaine de secondes après, il se mit à parler de sa voix grave.

Kayden : il s'est quoi passé là-bas avec Alvize ?

Il a complètement évité ma question.

Moi : Ne change pas de sujet, qu'est-ce que tu fais ici ?

Kayden : Je te regardais dormir, dit-il simplement.

Il l'avait dit tellement naturellement. Comme si pour lui, regarder quelqu'un dormir était normal.

Décidément, tous les hommes sont pareils.

Moi : Je n'avais pas besoin que tu me regardes dormir.

Kayden : Ce n'est pas toi qui vas me dire ce que je dois faire, dit-il froidement. Maintenant, réponds à ma question. Qu'est-ce qu'il s'est passé avec Alvize ?

Je ne réponds pas tout de suite. À la place, j'essaie de me remémorer ce qui s'était passé.

Il voulait m'épouser.