𝐸𝑡 𝑠𝑖 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑏𝑙𝑒𝑠𝑠𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒𝑟...
• Quand Celia apprend qu'elle va devoir déménager en Angleterre à cause du travail de ses parents, son monde semble s'écrouler. Elle va devoir quitter son m...
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« I'm addicted to the 'if only' » — taylor swift
𓆩ᥫ᭡𓆪
Celia
Je suis assise sur une chaise devant la salle du bureau de Monsieur Cooper, le principal du lycée, mon pied droit tremblant frénétiquement d'impatience et de stress.
Je replace derrière mon oreille quelques mèches de cheveux qui se sont détachées de ma queue de cheval en me mordant dangereusement la lèvre. Je ne comprends toujours pas pourquoi Caleb a fait ça. Il a provoqué John et l'a frappé pour aucune raison. Sûrement pour faire l'intéressant encore une fois.
C'est vraiment qu'un con.
Et puis sa copine, l'autre, la... Léana. La façon dont elle m'a parlé, j'ai cru que j'allais exploser. Elle m'a réellement mis les nerfs avec ses airs de pétasses à deux balles. Mais putain, moi j'ai su me retenir. Je n'ai rien fait contrairement à son mec. J'ai serré les dents, les fesses et je me suis tue. Comme une grande fille.
Non mais sérieusement Caleb, j'ignore ce qu'il a, mais il faut vraiment qu'il m'explique rapidement. Il est devenu encore plus con. — c'est pour dire à quel point.
Je lève brusquement le visage quand la porte du bureau s'ouvre. Caleb en sort le premier et me dévisage avant de partir vers le couloir. Je me lève d'un bond pour tenter d'avoir une discussion avec lui, mais John sort à son tour et attire mon attention.
Je pivote vers lui et grimace en m'apercevant qu'il a un morceau de coton dans le nez et un bleu sur la tempe. Je pose délicatement mes doigts sur son visage, inquiète et il me sourit pour me rassurer.
— Je vais bien.
— Ok...
Sans prononcer quelque chose de plus, il s'engouffre dans le couloir et je le suis de près. Mais je ne sais pas si je suis parano ou pas, mais dans l'air flotte une tension étrange. John marche rapidement en faisant de grands pas, comme s'il essayait de m'éviter.
— John ? crié-je en l'attrapant par l'épaule droite.
Il se fige brusquement et me fixe avec des yeux l'air désolés.
— Qu'est ce qui se passe ? Qu'est ce que le principal vous a dit ?
— Rien, soupire-t-il, en touchant ses cheveux. On va seulement avoir une heure de retenue.
— Ok... Et qu'est ce qui se passe d'autre ?
— Rien, Celia. C'est bon, laisse-moi, dit-il sèchement.
Cette fois, il avance plus rapidement vers la sortie, en me laissant perplexe au milieu des casiers.
