14. 𝑠𝑜𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑎 𝑡𝑒̂𝑡𝑒

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« your mind wants to leave but you can't go »— the weeknd

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« your mind wants to leave
but you can't go »
— the weeknd

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Caleb


Aujourd'hui, j'ai enfin mon premier entraînement de football de l'année. Ça va me faire du bien. Je vais pouvoir me défouler. Enfin.

Cette fois ci pas de punition, ni de place sur le banc de touche, cette fois ci, je joue et je donne tout ce que j'ai.

Dans les vestiaires, je troque mon jean et mon pull par le short, et le tee-shirt bordeaux et blanc de l'équipe sportif de notre l'école.

Je range mes vêtements dans mon casier et mon meilleur pote se place à côté de moi.

— Ça va ?

— Super, mens-je en fermant mon cadenas.

— Caleb... T'es chelou en ce moment. C'est à cause de ton père ?

Je soupire.

James est le seul à savoir que j'ai des gros problèmes avec mon géniteur. Il ne sait pas pourquoi mais un jour, au collège je lui avais raconté que je le haïssais et que c'était à cause d'un petit truc qui m'était arrivé plus jeune. Heureusement il n'a jamais insisté pour savoir de quoi il s'agissait. De tout façon, je ne lui dirais jamais. À lui ou à n'importe qui.

Je me tourne vers mon ami et cherche mes mots avant de lui dire le plus naturellement :

— Je vais bien. Arrête de te comporter comme ma meuf.

— Comme ta meuf ?

— Ouais, à me demander comment je me sens. Je suis juste fatigué.

Il roule des yeux.

— ...Ok. Bref, t'es prêt pour l'entraînement ?

— À fond. Ils sont où Noah et Logan ?

— Bonne question.

Je secoue la tête, avant de sortir et rejoindre le terrain de foot, pressé.

Je n'ai toujours pas dit à mon meilleur ami que mes parents vont divorcer et d'ailleurs j'essaie de ne pas trop penser à cette merde.

Quand je l'ai apprit, j'ai pété un câble et bu tellement d'alcool que j'ai aussi fini par embrasser la fille des employés. Pour dire à quel point la nouvelle m'a chamboulée.

Mais putain, il n'y a rien qui puisse me rendre plus fou que ça. Je vais devoir vivre seul avec mon père, car ma mère, elle, s'en va. Me laissant avec celui qui a crée et nourri mes démons.

Quand j'arrive sur sur le terrain, j'ai une serviette autour du cou. Je suis bien content de l'avoir prise quand je sens le soleil taper chaudement sur mon front et le haut de ma nuque.

I would hurt youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant