12. 𝑒́𝑙𝑜𝑖𝑔𝑛𝑒-𝑡𝑜𝑖

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« pull the trigger on the gun I gave you when we met »— gracie abrams

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« pull the trigger on the gun
I gave you when we met »
— gracie abrams

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Celia

— Salut Celia !

— Bye, je réponds.

Louna et Kaleena s'éloignent de moi pour prendre la route vers chez elles. Pendant ce temps, je cherche devant l'école et fronce les sourcils en ne voyant pas la voiture noire m'attendre comme d'habitude.

Je m'avance vers le parking tout en vérifiant mon téléphone. Il est 17h20 , le conducteur devrait déjà être arrivé depuis bien longtemps. Je cherche encore, essayant de trouver le SUV du regard, mais c'est en vain car il n'est pas là.

Résignée, je m'adosse à un tronc d'arbre en croisant les bras sur ma poitrine, décidant d'attendre encore une bonne vingtaine de minutes. Puis s'il n'est toujours pas là, ce temps écoulé, je prendrais un taxi.

Je soupire de fatigue, sors mes écouteurs de ma poche d'uniforme, et entreprends de les démêler. Comme d'habitude ça me prend des plombes et a seulement le don d'augmenter ma frustration en flèche.

— Y'a des embouteillages, souffle quelqu'un dans mon oreille.

Je frissonne en entendant le timbre de sa voix et en sentant son souffle sur ma peau.

Je ne me retourne pas vers lui, encore troublée, mais Caleb lui se positionne face à moi.

— La voiture arrive dans peu de temps.

— Ok merci, dis-je en m'éloignant.

Comme il aime si bien le faire, il m'empêche de faire un pas de plus en posant une main ferme sur mon épaule. Je le fixe droit dans les yeux, attendant qu'il parle.

Je déteste son petit jeu malsain. Sa façon de se comporter. De se croire tout permis.

Je déteste tout en lui.

— On devrait l'attendre ensemble.

— Super ! Mais non merci. D'ailleurs t'as pas une meuf avec qui rester ?

Merde. Mes mots sont sortit tout seuls.

Qu'est ce que je raconte ?

Il va croire que je le kiffe si je commence à lui faire ce genre de crise de jalousie débile.

— Si. J'en ai une avec qui rester, une à embrasser et même une à baiser, mais là c'est pas le moment. Enfin... si toi tu veux qu'on y aille, je dirais pas non.

Je hausse les sourcils, en reculant de quelques centimètres, agacée par ses blagues de mauvais goût.

Qu'est ce qu'il m'épuise.

I would hurt youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant