𝐋𝐈𝐕. Mᴀ ʙᴇʟʟᴇ ɪɴᴄᴏɴɴᴜᴇ, ᴍᴀ ᴛᴇɴᴅʀᴇ ᴀᴍɪᴇ

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Ton parfum sur ma peau m'enivre, je rêve à de meilleurs lendemains
T'es la seule à me comprendre vraiment, belle inconnue
Et chaque nuit je me perds dans tes formes et t'embrasse jusqu'à en oublier mon propre nom
Je ne verrai jamais ton visage ni n'entendrai jamais tes murmures
Et pourtant je t'appartiens corps et âme, et c'est comme ça depuis toujours

Tu me fais trembler, te blottis au creux de ce vide, ce trou béant dans ma poitrine
Je tue le temps à tenter de le faire vivre et tu m'accompagnes
Nos lèvres s'étreignent au carrefour des faux-semblants et je m'abandonne à toi pour enfin sentir pourquoi je vis
Lien, Serment éternel de l'existence, comment savoir ? Tu es ma plus tendre évidence.

Sans toi, je ne serais qu'une étoile vagabonde.

Beaucoup te haïssent et te fuient comme un spectre ; ma tendre amie, oublie-les et sois mon monde, ma mie, ma muse.
Hante-moi, je m'offre à toi, belle Malédiction.
Tu es mon unique constante, alors laisse-moi te sublimer, laisse-moi tomber amoureux·euse de toi, laisse-moi te prendre par la main et t'emmener au creux de l'empire de mes cauchemars, je t'en prie.

Allons courir vers les couchers de soleil
Brûler les ailes de tous les anges
Lier nos âmes sous les saules pleureurs et les tempêtes
Et danser là sans plus jamais s'arrêter.

Solitude, ton nom ne sera jamais aussi beau que sur mes lèvres, je te le promets.

28.06.24

𝐔𝐍𝐄 𝐕𝐎𝐈𝐗 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄 𝐍𝐄́𝐀𝐍𝐓 ⸺ poèmes & textesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant