𝐏𝐋𝐀𝐂𝐈𝐃𝐄 | 𝒿𝒶𝓂𝒶𝓁 𝓂𝓊𝓈𝒾𝒶𝓁𝒶

𝟏.

Nora Wagner
Munich, Allemagne.

– Je déteste ce genre de fête... je peste à l'intention de mon frère, parfait dans son costume trois pièces noirs impeccables.

– T'inquiète pas, No'. Y a Gab, en plus.

– Ouais, c'est bien le seul que je tolère...

– Rectification : le seul qui te tolère. Je sais pas ce que tu leur as fait aux autres d'ailleurs.

Mon frère affiche un sourire rieur, dévoilant ses dents trop blanches ainsi que sa dentition parfaite.

– Cette robe te va bien en plus.

– Ok monsieur parfait.

Il rigole de plus belle, je lui lance un regard noir, puis observe la grande salle aux allures royales. Diverses peintures, vieux meubles élégants ainsi qu'une scène des plus extravagantes sont présentes dans une pièce faisant plus de vingt fois la taille de mon appartement étudiant si ce n’est plus.

Différents convives sont présents, de différentes classes d'âge. Des personnes âgés comme des personnes de mon âge ou celui de mon frère.

Cette conférence est réalisé dans un but de recevoir des dons pour une association relié au club de basket de mon frère cadet.

– J'ai des obligations Nora. Je te laisse deux minutes seule, fais pas de bêtises s'il te plaît.

– Tu me prends pour qui sérieux ? Je m'exclame tandis que sa tignasse brune s'éloigné au loin dans la foule.

Je le déteste.

Je croise mes bras sur ma poitrine, je fronce des sourcils, scrutant les différentes personnes présentes à l'événement.

Mon frère m'a précisé que Gabriel était là ce soir, pourtant je ne le vois toujours pas.

Une claque derrière la tête me réveille de ma contemplation, le lourd bras de celui dont je cherchais la présence se pose sur mes épaules.

– Tu as refait ta colo ma belle ?

– Dégage, Gabriel.

Je jette son bras pour pouvoir me retourner et le regarder dans les yeux, il me dépasse de loin, sa carrure imposante faisant qu'accroître notre différence de gabarit.

– T'aimes pas ? Dommage j'ai pas fait ça pour toi.

– Si fin c'est toujours la même chose quoi. Blond, blond, blond..!

J'acquiesce lentement, car je m'en fou de son avis, clairement.

– Où est ton frère ?

– Nolan est allé serrer des mains, obligations dans son rôle de capitaine de l'équipe première de Munich, j'imagine...

Je me tourne, examinant de nouveau la pièce, se remplissant encore.

– Le premier discours va bientôt commencer. Il faut que je te laisse, tous les joueurs doivent être présent sur l'estrade.