𝟑.

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Jamal Musiala
Munich, Allemagne.

– Eh ben. Tu as pas fait les choses à moitié mon pote. S’exclame Alphonso à mes côtés, pendant que nous prenons la route en direction de notre taxi.

Je fronce les sourcils, voulant une explication plus clair à sa phrase sortie de nul part, mais je sais déjà qu'il va parler de Nora, au vu des nombreuses remarques déjà fait par mes coéquipiers.

– Comment ça ?

Il me lance un regard subjectif, que je prends pas la peine de relever, attendant juste son explication.

– J’sais pas... y avait une meuf, genre dans nos âges, une blonde assez grande au bar. Tu n’as pas parlé avec elle par hasard ?

Je soupire, redoutant ce sujet, et encore plus quand cela parle de femmes. Personne ne sait que je l’avais rencontré avant. À cette soirée organisée pour l’anniversaire d’un de mes coéquipiers. Même si ils m’ont posé des questions sur mon absence, j’ai tue les raisons. Ne voulant pas emmêler une femme loin de notre monde.

Car être célèbre peut-être un avantage, comme un inconvénient pour l’entourage, où à quelquonc personne impliqué dans une photo. Hors sujet ou non.

Les journalistes pourrissent notre vision, nos relations, et j’en ai assez fait les frais comme cela.

Alors cette Nora, que désormais j’aurai peu de chance de croiser, n’aura introduit - normalement - aucun scandale.

Ce que je veux surtout éviter pour elle, autant que pour moi.

– On a discuté un soir. Je l’ai revu pour prendre de ses nouvelles. C'est tout. Avec Jessica tu sais bien ce qui s'est passé. Je ne préfère pas réitérer l’expérience.

– Elle a abusé de son statut d’amie.

Je hausse les épaules, ne comptant pas changer d’avis sur le fait qu’une nouvelle relation n’augure rien de bon.

En tout cas, pas pour le moment.

♤♤♤

Contrôle.
D

ribble.

Frappe.
Cours.

Mon entraînement est rythmé par la balle se baladant à mes pieds, obéissant à n’importe laquelle de mes décisions.

Passe.
Appel en profondeur.

Un coup de sifflet retentit, signalant la fin du temps impartit par le coach pour ce petit match-excercice.

Je me dirige vers les gourdes, comme la plupart de mes coéquipiers. Je prends une qui me vient sous la main, buvant à grande gorgée ce qu’elle me propose.

– Pas trop dur avec la soirée d’hier ? Me demande Alphonso qui arrive à mes côtés.

– Non, ça va. J’ai fait attention. Tu douilles ?

– Légèrement. Il rigole, s’arpegeant de l’eau sur son visage ainsi que sa nuque.

Le soleil s’étant lever sur Munich, il n’hésite pas à nous réchauffer, trop vite.

– Vous pouvez vous étirez les gars. On se revoit ce soir. Double séance aujourd'hui.

Notre coach part, nous laissant avec le préparateur physique nous montrant notre fin de séance.

𝐏𝐋𝐀𝐂𝐈𝐃𝐄 |  𝒿𝒶𝓂𝒶𝓁 𝓂𝓊𝓈𝒾𝒶𝓁𝒶Où les histoires vivent. Découvrez maintenant