𝐏𝐋𝐀𝐂𝐈𝐃𝐄 | 𝒿𝒶𝓂𝒶𝓁 𝓂𝓊𝓈𝒾𝒶𝓁𝒶

𝟒.

Nora Wagner
Munich, Allemagne.

C'est mon téléphone qui finit par me réveiller, vibrant a de nombreuses notifications. D'habitude j'en ai quelques unes, je ne sais pas qui est en train de me spamer, mais je vais lui faire regretter.

Je prends alors l'objet vibrant une nouvelle fois dans ma main, voyant qu'on me tague de partout.

Le message d'Axel m'interpelle lui aussi :

| Axel.

Fait attention meuf, plein de gens croit que tu as une relation particulière avec le footballeur d'hier. |

Suivi d'un article d'un journaliste vantant ou non les goûts de Jamal en matière de femme.

C'est quoi cette merde encore...

Je déverrouille mon téléphone, scrutant attentivement les photos qu'on été prise de Jamal et moi.

Nous deux accoudés à un bar, rigolant. Cette photo nous montre clairement complice, je sais pas qui a pris cette photo hasardeuse, mais il a sacrément de la chance.

Une seule et unique photo a suffit pour faire enflammer les journalistes, qui on dirait savent mieux que moi mes mensurations.

Je soupire, enfoncant ma tête dans mon oreiller.

C'est quoi encore ce bordel ?

♤♤♤

Je déteste les repas de famille.

Chaque mois je redoute ce moment et pourtant je suis là, sur le perron de la porte d’entrée de chez ma mère. Je souffle pour me donner du courage face aux multiples questions ou critiquent qui qu’elle va m'assaillir.

La porte s’ouvre soudain, son air surpris ne quittant pas aussitôt mon visage.

– Oh... Nora. Entre donc.

Ma mère m’examine durant le temps où j’entre, enlevant tranquillement mes chaussures.

– C'est donc ça la nouvelle coloration dont m’a parlé ton frère. Tu sais bien sûr mon avis dessus jeune fille.

Je lève les yeux au ciel, lui tournant le dos, pendant que j’accroche ma veste.

– Ouais... j’en ai bien peur.

Elle avance jusqu’à la vieille cuisine rustique où mon frère scrute son téléphone.

– Y a ta sœur, mon chéri.

Sa voix mielleuse fait tout de suite lever la tête de Nolan dqns notre direction, nous offrant un sourire.

– Nora. Ça va ? Il me sourit, me faisant la bise sous le regard attentif de ma mère.

– Oui, ça va. Et toi ?

– Parfaitement bien. J'ai hâte de rencontrer Frédéric.

Mon frère tourne sa tête vers ma mère, lui offrant un sourire.

– C'est qui Frédéric ? Je dis alors.