16 / KÉPHIS

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Le jour où je suis arrivée dans cette ville sombre et sans lumière, je ne pensais pas y trouver autre chose que le reflet de mon désespoir

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Le jour où je suis arrivée dans cette ville sombre et sans lumière, je ne pensais pas y trouver autre chose que le reflet de mon désespoir.

Une longue route sinueuse, des paysages qui défilent sans que je puisse les voir.

Je suis en fuite !

En fuite de cette vie qui ne me convient plus. En fuite de tous ces regards réprobateurs sur ce que j'ai essayé de me construire et de m'inventer.

Qu'ai-je fait au monde pour mériter autant de reproches ?

Peu importe !

J'ai fuit ce que l'on pense de moi et j'ai poser un casque sur mes oreilles, démarré ma playlist YouTube pour m'enfermer dans cette bulle musicale qui ne ressemble qu'à moi et au son de la musique je me suis laissé porter en oubliant de penser.

J'ai ouvert les yeux pour simplement regarder les formes et les couleurs qui s'animaient devant moi.

Tel le grand big-bang, une explosion de poussières célestes s'est infusée en mon for intérieur et j'ai refermé mes yeux pour retenir toute cette beauté que l'instant m'imprimait à grand coup d'espérance.

Cette beauté de l'instant qui vous est offert perpétuellement et dont nous n'avons pas conscience, car tant que nos esprits se fermeront à la lumière nous resteront dans l'ombre de notre ombre...

J'étais en fuite,

Mais j'ai fait un grand pied de nez à la vie et j'ai poursuivi la découverte de cette ville où dans son éternel présent la lumière semblait avoir disparue.

Mais les semblants sont souvent de faux semblants et parfois il suffit de pas grand-chose pour que la nuit s'illumine et que le cauchemar ressemble à un merveilleux rêve.

Et si j'arrêtais de fuir, pour vivre ce que la vie m'a offert...

Aujourd'hui le jour s'est levé et je marche dans les rues de Képhis, me réjouissant de voir tous ces sourires que les gens se partagent et prenant tout juste conscience que d'être aveuglée par ses peurs, enfermée dans cette cage dorée n'était qu'une expérience de plus...

Képhis ...

La ville de mon imaginaire, celle où je me réfugie quand tout va mal. Laisse ouvertes tes portes pour que je continue de fuir dans ton sanctuaire de silences.

🥀

Les illusions de l'esprit sont parfois étranges, mais quand je lis certains mots,
le mien s'évade dans des endroits où l'ombre et la lumière ne font qu'un.

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