Après une douche rapide et deux tasses de café, je me suis dirigée vers le domicile de Volsky , situé entre la 25 ème et 26 ème avenue. Sa maison s'est révélée difficile à trouver, je me suis égaré pendant une heure a sa recherche. Le motif était un simple erreur de chiffre.
En arrivant enfin sur place , j'ai remarqué que Volsky m'attendait devant sa porte. Un sentiment de soulagement m'a envahi en me disant que si je ne l'avais pas vu, j'aurais certainement passer toute la journée à chercher.
Puis il m'a serré la main et m'a invité à entrer. Et j'y ai aperçu sa sœur assis sur le salon, dont le regard,bien que non provocateur semblait empreint de malice, laissant entrevoir une certaine conviction quant à ma personne . Cependant lorsqu'elle m'adresse la parole pour me saluer, j'ai réalisé que son esprit et son corps était flagrant.
_ Bonsoir dit- elle
_ Bonjour. Juste pour l'indiquer que c'est le jour pas la nuit.
_ Stanley je te présente ma sœur, Céline. Et celine je te présente Stanley. dit-ilSoudainement j'ai ressenti une légère sécheresse dans ma gorge et j'ai demandé à ce qu'on me serve un verre d'eau. Lorsque celui-ci m'a été apporté j'ai remarqué un cadre contenant la photo d'une vieille accroché dans le salon que je pensais âgée de 57 ans . Intrigué, je leur ai posé une question à ce sujet.
_ Qui est cette Femme.
_ c'est notre mère. Répond il
_ Elle vient jamais vous voir.
_ Non, elle est morte, il y a peu près d'un an.
_ Morte de quoi sans paraître indiscret.
_ D'un cancer.
_ Tu était très proche d'elle.
_ c'était comme une meilleure sœur que ma propre sœur de sang.
_ An oke.
_ arrêtons de parler de cela ce matin.
Il font qu'on trouve une belle veste pour toi.
Un peu étonné je lui ai répondu
_ J'en ai de veste.
_ Mais ils sont tous vieux, laids. On doit t'en trouver de nouveau. Ma sœur ici présente va t'aider.Alors nous sommes sortie de la maison, durant les quelques minutes de marche, elle m'a posé une question que je n'attendais pas d'elle.
_ Quel est le genre de personne es-tu ? C'est ce qu'elle a dit. Sur le coup j'avais compris le sens même de cette question depuis son regard sur moi.Ce que je n'anticipait pas, c'est que je l'avais mal analyser alors je préférerais de ne pas répondre tout de suite à la question pour lui dire:
_ Qu'entend tu parle là ?
_ Mon frère a tendance à attiré des mauvaises personnes dans sa vie et vous, vous ne faites pas exception. Je l'ai aperçu à travers votre regard sombre. Dit-elle.
Ma réaction après ce qu'elle a dit c'était de rire mais c'était un rire silencieux. Et je me suis dit intérieurement que cette fille elle est unique et dangereuse.
Malgré mon admiration pour son esprit frondeur, il fallait que je réplique de manière méthodique et dans ce domaine j'avais plus d'expérience qu'elle.
_ C'est le fond de ta pensée.
Tu pense être la première a tiré cette conclusion ? Certe, mon regard est sombre, je le nie pas. Ne crois -tu pas avant de juger quelqu'un, il est primordial de le connaître
Ses deux mains se levèrent en haut et me répond de manière Vague.
_ Je l'espère.
Dans les quelques secondes suivantes nous sommes entrés dans le magasin et j'ai pris deux heures à mettre et a retiré sans que je sache qui était la bonne. Mon seul refuge était mon esprit car si ce n'était pas le cas mon cerveau allait exploser.Après avoir identifié mes préférences ,je me suis observé dans un miroir et j'ai pris conscience de ma belle apparence . Ensuite je me suis rhabiller et nous sommes retournés chez Volsky. A notre arrivée nous l'avons trouvé vêtu, se tenant sur le balcon de manière très classique. Et ils nous a dit :
_ J'ai cru que vous ne reviendrai jamais, c'est à 3 heures que cela commence.
_ Alors on va nous préparer. Dit sa sœur.Deux heures plus tard, nous sommes arrivés à l'opéra. En descendant de la voiture j'ai aperçu un homme de certains âge approchant la quarantaine. En m'approchant davantage j'ai réalisé que c'était Marc. Bien qu'il ait perdu la majorité de ses cheveux, son charisme était toujours présent. Ses traits s'étaient adoucit avec le temps et sa silhouette donnait à son costume un aspect élégant et interporel.
Toute son apparence révoquait qu'il a bien changé à l'époque où je l'ai connue. Je n'en étais pas moins sidérée par les ravages que le temps avait produit sur lui , lorsque je suis partie sans lui prévenir. Je ressens un peu de regret car il a été durant longtemps le meilleur ami que j'ai pu rencontrer dans ma vie.
Quand il s'était approché devant l'opéra, étonné lui aussi avait lu la stupéfaction sur mon visage alors qu'il s'apprêtait à me prendre dans ses bras, il s'était contenté de serrer mes mains dans les siennes.
Il y avait eu un moment de gêne, aucun de nous ne trouvant quoi dire. Finalement, c'est moi qui ai retrouvé l'usage de la parole :
_ Pour une surprise...
_ Je sais, Je sais
_ c'est génant.
Et sur le coup Volsky et sa sœur se rapprochèrent et je les ai présentés
_ Volsky et sa sœur Voici Marc. Marc voici Volsky et sa sœur.
Et ils ont chacun serrer la main de Marc et je leur ai dit :
_ Vous pouvez prendre le devant, je vous rejoindrai après.
Après ils sont partis et j'ai dit à Marc
_ Viens allons prendre un verre.Lors de notre arrivée dans un bar, je l'ai interrogé a propos de sa vie , et c'est alors qu'il commence à décrire son parcours. Au terme de son récit il m'a confié:
_ C'est cela l'histoire de ma vie, j'ai épousé une femme et j'ai eu deux belles filles.
Son histoire était vraiment captivant et au fond j'étais jaloux car il a réussi a trouver ce que j'ai perdu.
_ Tu as enfin eu ce que j'attendais de toi. Dis-je
_ Et toi ?
_ Disons que j'ai changé.
_ Lorsque t'es partie, au début ça m'a fait mal, car je pensais que c'était à cause de moi. Mais au fil des années j'ai compris que ce n'était que ton choix. Pourquoi t'es partie comme ça?
_ Il fallait que je fasse le point.
_ Tu sais ce que je vois, a chaque fois que mon regard croise le tien c'est de l'aide. Tu as besoin de mon aide.
_ Je vais c'est juste que c'est le tout nouveau moi.
_ Bien ou mal
_ Comment ?
_ La façon dont est partie, je pense que t'as changer mais un changement terrifiant.
Pour éviter ce sujet écrasante, il fallait que je change de sujet.
_ Arrêtons de parler de moi , parlons de toi. Je veux savoir encore plus sur toi.
_ J'ai passé 6 minutes environ, à résumer ma vie pendant ses sept longues années.
_ Je ne pourrai pas parler de moi, j'ai changé et quoique tu fasses ça ne changera rien.
_ Tu as laissé la tristesse t'envahir mon ami depuis la mort de ta Femme.
Sept ans que je n'avais pas prononcé ce mot, lui il arrive et prononce ce mot. Ce mot me fait ressentir du désespoir, de la tristesse que j'ai réussi à enfermer au plus profond de mon âme. Et il veut brisé cette prison pour libérer le mal. Alors je lui répliqua :
_ Ne répète jamais ce mot en ma présence. Dis-je avec colère.
_ D'accord je m'arrête là.A ce moment là, en le regardant dans les yeux , je pense qu'il sait rappeler de cette phrase qu'il m'avait lu:
" La confiance totale entre deux êtres, cela se vérifie aisément au besoin qu'ils ont de se parler dès qu'ils se retrouvent ensemble, de se confier sans réserve l'un à l'autre".Et c'est vraisemblablement ce qui explique que l'amitié soit chaque fois une source de déception. Nous nous y abandonnons avec l'espoir qu'il nous fasse atteindre la plénitude, nous raffermisse, nous accorde enfin cette stabilité que nous poursuivrons sans cesse. Puis nous découvrons qu'il s'agit au contraire d'une dangereuse épreuve, parce que profondément paradoxale alors que nous cherchions des certitudes chez l'autre, nous ne rencontrons que des doutes, aussi bien quant a l'objet de notre flamme qu'envers nous-mêmes. Alors peut-être le secret est-il d'accepter l'ambivalence essentielle qui se tapis derrière n'importe quel aspects de l'humain. C'est seulement lorsqu'on a reconnu cela, lorsqu'on a assumé l'imperfection de tout acte et de tout sentiment, qu'il est possible de continuer de l'avant. C'est cela la vraie amitié, un amour fraternel que l'on considère."Mais pour notre cas, cette époque était révolue. J'ai changé et lui aussi.
Lorsque la conversation arrive à son terme, il m'a donné son numéro et moi je l'ai jeté.