La Honte

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En entrant à l'opéra, j'ai rapidement repéré mes amis dans la troisième rangée et j'ai constaté qu'il m'avait laissé une place. En m'asseyant à côté d'eux Volsky m'a dit :
_ ça y est, tu as refais connaissance.
_ Disons-cela.
_ C'était ton ami le plus proche.
_ oui
_ Comment ça c'est terminé toute cette histoire.
_ Nous avons évolué.
_ une dernière question
_ Quoi?
_ Tu ressembles à un gars qui avait une femme. T'avais une femme ? C'est cela ma question.
_ Oui, elle est morte. Bon arrêtons de parler et suivons cette pièce de théâtre.
Durant l'intégralité de la pièce de théâtre j'ai éprouvé un sentiment de torpeur , mais il y avait une scène qui a captivé mon attention. Cette scène stipulait :

_ Les paroles que j'exprime pour te séduire ne sont pas simples mots, mais les sentiments de mon cœur. Ton regard m'inspire à prononcer des mots provenant de mes profondeurs pour te conquérir, mais en vain. Cela me plonge dans la tristesse et la nostalgie . L'amour que je ressens pour toi dépasse les limites de la compréhension humaine, au point que j'aurais l'impression de t'offrir mon âme. ( Et de manière impressionnante des larmes sortaient de ses yeux et continue à dire) Cependant je dois malheureusement me passer de toi en apparence car elle est stupide. En revanche à l'intérieur elle est parfaite, harmonieuse et n'est pas insatiable. Je suis lassé d'attendre, je l'a veux maintenant , elle est comme une drogue pour moi.

Pendant ce court de temps que j'écoutais cette scène, j'ai ressenti le besoin de retrouver mon ancien moi. Mais après cette scène, cette sensation a disparu.

Lorsque la nuit tombait, nous sommes partis de l'opéra avant la fin du spectacle . En chemin sa sœur m'a confié :
_ C'était la meilleure pièce de théâtre que j'ai vu de toute ma vie.
_ Moi aussi et toi Volsky.
_ Pareil.

Après deux longues heures, sur la route je suis arrivé chez moi et un peu fatiguée. Et j'ai ouvert mon téléphone et j'ai un message d'elle qu'elle m'a envoyé il y a peine quelques minutes.
_ Salut, comment vas-tu ?
_ Je vais bien, disons que cette nuit était magique.
_ En réfléchissant à moi.
_ Oui et non.
_ Que signifie ce non.
_ J'ai vu une pièce de théâtre aujourd'hui, pendant quelques secondes j'ai ressenti mon âme voyagé dans l'univers. Et toi comment était ta soirée.
_ Comme d'habitude, pas trop triste, pas trop de bonheur. L'équilibre.
_ Pendant cette soirée, ce qui m'a fait réfléchir à toi, c'est je t'imaginais en une belle robe rose.
_ J'en veux plus de détails.
_ J'imagine que tu portes, une robe rose longue tombante général faite de tissus luxueux. Tes cheveux détachés descendant jusqu'au bas de ton dos , tes yeux brillent cordialement et ton sourire est radieuse.
_ Je serait super belle.
_ t'es déjà super belle, tu seras une déesse.
_ Tu es spécial.
_ Alors notre rendez-vous ce sera demain dans l'après midi, t'en penses quoi?
_ D'accord, 3 heures.
_ Je vais y aller, je vais dormir. Bonne nuit.
_ A toi aussi.

Ensuite je me suis dirigée vers la cuisine pour me servir un verre d'eau et célébrer ma petite victoire car en effet je pourrai bientôt ressentir son son corps contre le mien, nos langues se mélangé, mon sexe en elle.
Ses pensées m'étouffait car dès demain je pourrai passer à l'acte.
Alors pour apaiser ce désir brûlant , je me suis rendu sous mon lit, afin de récupérer une petite boîte contenant la main d'une fille pour l'a passer dans tout mon corps pour cela je me suis dévêtu.

Le lendemain je suis assis sur une table d'un prestigieux restaurant de trois étoiles de la 31 eme avenue de paris , je réfléchissais à la meilleure façon de la retenir. Je me posais constamment la question :" dois-je agir comme d'habitude en la laissant me remarquer et elle partira, pour que je puisse la suivre ?"
Après 30 minutes d'attentes et qu'elle ne soit toujours pas présentée, alors je l'ai appelé et elle m'a dit qu'elle était coincé dans un embouteillage. Et sans me rendre compte 30 minutes passèrent encore, c'était la première fois qu'une me réservait une telle traitement.

En me voyant tout seul pendant une heure , c'est à ce moment qu'un homme de deux mètres d'apparence maigre semblait manquer de graisse dans son corps , s'est assis à ma table, son téléphone en main et m'a totalement ignorer. Agacé je lui ai dit :
_ Monsieur j'attends quelqu'un, levez-vous sur la chaise.
_ Non, tu ne vois pas que le restaurant est rempli de personnes. Dit-il de manière forte en perturbant les autres.
_ Va te faire foutre, levez-vous sur la chaise.
_ Ce restaurant n'est pas a toi. C'est comme ça tu es, tu ments comme tu respire. T'es qu'un espèce d'égoïsme.
J'ai maintenu mon regard fixé sur lui, sans détourné les yeux une seule seconde. Mes sourcils se sont progressivement froncés et ma main s'est crispé prêt à lui asséner un coup de poing. Cependant, étant donné que nous étions dans un lieu publique, je me suis retenu mais pendant ses quelques secondes j'ai trouvé quoi lui dire pour le mettre mal à l'aise.
_ Mon gars, t'es laid, maigre, stupide et con. Fais attention ta laideur te tueras.
_ Qu'es ce que t'as dit ?
_ Oh je suis désolée, tu ne comprends pas le français alors je vais te le dire en espagnol, ta laideur est une poison pour la société française.

Malgré qu'il est parti, au final c'est moi qui ai eu honte, elle n'était jamais venu et je me sentais brisé alors j'ai décidé de faire différemment avec cette fille, je vais être pitoyable.

Mon Harceleur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant