Chapitre 6

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Je sens des bras me soulever du sol et soudain le vent fouettant mes joues accélèrent, mais tous est noir .

La seule chose que je sens, c'est la chaleur émanant du corps.

Je veux lui crier de me laisser descendre, le frapper pour que je puisse courir pour ma vie.

En plus de ça, il est sûrement beaucoup ralenti.

Mais je ne vois rien, je ne sais rien.

Mes pensées ne sont que brouillons et taches de lumières multicolores.

Et puis, plus r...

***

La lumière traverse mes paupières, et j'ai tellement mal que je n'ai pas la force de rouvrir mes yeux.

Je ne peux me concentrer que sur cela : la douleur intense me déchirant l'abdomen.

« Erin ! »

Quelqu'un m'appelle ? Je n'ai pas envie d'être dérangée. J'ai mal.

« Erin, réveille-toi ! Tu m'entends ? »

Mais je suis réveillée. Qu'est-ce qu'iel raconte ?

« Il faut que tu te réveilles, aller ! »

Pourquoi se réveiller alors que c'est si agréable ici...

Mais non, j'ai mal.

Pourquoi est-ce que j'ai mal ?

Où suis-je ?

« Erin ! »

Soudain je reconnais la voix qui m'appelle et je me remémore tout ce qu'il est arrivé.

La douleur semble s'être décuplé depuis que je me souviens, ma conscience est totalement éveillée.

Je voudrais lui crier que je vais bien (du moins que je ne suis pas morte) mais je n'arrive même pas à soulever mes paupières.

Je bouge lentement une de mes mains, dans l'espoir qu'il la remarque.

Seul mon index est en mouvement, et pourtant, cela suffit.

« Putain t'es chiante !

Sa main se pose sur la mienne. On pourrait presque croire son geste délicat s'il n'avait pas parlé.

– Si t'es réveillée ouvre les yeux ! »

J'utilise toute la foi que j'ai encore en moi, et le fusille du regard.

Je suis choquée quand j'aperçois enfin son visage : les cernes sous ses yeux lui donne un air fatigué, ses lèvres sont gercées et ses paupières semblent plus affaissées que d'habitude. Il a l'air exténué.

J'ai envie de lui demander l'heure, mais ma bouche ne semble pas vouloir coopérer.

J'observe l'environnement autour de moi, tout du moins ce que je peux percevoir : le plafond. Il est fait de latte en bois assemblée les unes aux autres.

Je veux lui poser des questions mais ma gorge est sèche et de toute façon la douleur me tiraillant l'estomac m'en empêche.

« Bon au moins t'es pas morte, c'est ce qui compte.

Je soupire.

– Écoute, reste calme, mais tu as perdu... beaucoup de sang. J'ai trouvé cette cabane en fuyant, mais je n'ai pas fait attention et ta blessure s'est encore plus agrandie.

Je hoche la tête difficilement.

– J'ai déjà retiré la balle et c'est à cet instant que tu t'es réveillée. Maintenant il faudrait que je te recouse, mais je pense que je te blesserais plus qu'autre chose, alors je vais désinfecter la plaie et mettre un pansement. Tu comprends, Erin ? Tu es toujours avec moi ?

Time killer [Bakugo x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant