Time killer [Bakugo x OC]

Chapitre 11

Je me retourne, observe les gens autour de moi. Rien d'anormal.

Je décide de continuer de marche jusqu'au poteau, mais lorsque je me retourne, il a disparu, et les enfants aussi.

Et à la place, une fille, qui se tient là, droite, sans bouger.

Elle doit avoir à peu près mon âge, peut-être quelques années plus vieilles.

Elle a des cheveux brun-roux qui sont lâchés sur ses épaules, avec une sorte de frange rideau, et des yeux verts qui se dégradent en bruns ensuite. Des yeux Hazels.

Elle est belle.

Elle ne me ressemble pas, pourtant elle me fait penser... à moi.

Je n'ai pas le temps de penser plus de temps à elle, car une explosion survint derrière moi.

Je me retourne brusquement et positionne mes bras pour le combat, mais un violent coup de vent me fait partir en arrière.

Je fais un vol plané sur plusieurs mètres.

Je sens du sang dégouliné sur ma tête et je suis immédiatement prise de vertige.

Non, pas maintenant.

S'il vous plaît.

Ce n'est vraiment pas le moment.

Je me relève non sans difficulté, sauf qu'autour de moi règne un brouillard.

J'entends les cris des gens, au loin.

Ce n'est pas une illusion.

Je dois retrouver Rosalia et sa mère, maintenant.

Putain, pourquoi j'ai pas fait un peu plus attention ?

Je commence à avancer à tâtons dans le brouillard, priant pour tomber sur quelque chose.

Soudainement, des cris d'enfants retentisse.

C'est Rosalia.

J'essaie de me diriger vers là d'où sa voix provient, mais elle change d'endroit à chaque nouveau cri, comme de l'écho.

J'avance sans vraiment savoir où.

Je sens des courants d'air rapides autour de moi, comme si des gens me frôlaient sans arrêts, dans tous les sens.

Il y a des gens qui me regardent actuellement, j'en suis sûre.

Qui sont-ils ? Que veulent-i...

Soudain, une main s'agrippe à ma gorge et me soulève de quelques centimètres, avant que je sente un genou s'écraser dans mon foie.

Je faiblis surprise par l'attaque, et avant que j'aie pu réagir, une nouvelle bourrasque m'éjecte quelques mètres plus loin avant qu'une vitrine arrête ma course.

Je retombe lourdement sur le sol comme un poids.

Ma tête me fait mal et résonne, comme si quelqu'un l'avait frappée. Comme une cloche un peu.

Je me relève laborieusement en tenant mon crâne comme s'il aurait pu partir.

« Qui êtes-vous ? m'exclamé-je.

Lentement, j'aperçus deux silhouettes se distinguer dans le brouillard.

Les deux avaient une taille d'adulte, peut-être 1m75 pour l'une et 1m90 pour l'autre.

– Erin..., railla l'une d'entre elle.

Je m'approche des figures, tout en faisant attention. On ne savait jamais, ils pouvaient être plus nombreux.