Time killer [Bakugo x OC]

Chapitre 7

Bip.

Bip.

Bip.

Quelque chose de désagréable serre mon bras.

Puis disparaît.

Mon cœur se détend ; et puis une nouvelle fois je ressens la pression.

Je veux me rendormir, mais des sons m'en empêchent.

Bip.

Bip.

Une nouvelle pression sur mon biceps.

Un nouveau bruit.

Un cycle infini.

À mesure que je reprends conscience, la pression devient de plus en plus désagréable.

Et puis soudain : j'ouvre les yeux.

Le casino. C'est vrai : je me suis faite tirée dessus, et on s'est réfugié dans une sorte de chalet.

Je tourne la tête vers mon bras qui me fait plus souffrir que mon actuelle blessure.

Une tension. Ça fait vachement mal.

Je repositionne ma tête correctement et tente de me concentrer sur ce que je sens.

Mon ventre ne me fait absolument plus souffrir, il y a juste une sensation de malaise, comme si j'avais un poids que je pouvais balayer d'un revers de la main impossible à toucher.

Mes jambes elles par contre, sont solidement attachées par ce qui me semble être du métal.

J'ai un « morceau de métal » attaché à chaque cheville.

Je me redresse : c'est bien ce que je pensais.

Je suis simplement dans l'infirmerie de Yuei.

Mais il n'y a personne dans la salle.

Alors j'attends, encore et encore, sans arriver à me rendormir, avec comme seule compagnie mes pensées.

Soudain, j'entends le crissement d'une porte qui s'ouvre.

Je me redresse d'un bond et aperçois Recovery girl qui s'approche de moi.

« Bien dormi ?

Je la regarde un instant.

– Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Comment ça se fait que je suis pas morte ?

Elle se penche sur un petit bloc-notes et écrit quelque chose avant de reporter son attention sur moi.

– Tu es pleine d'énergie dit donc !

–Que m'est arrivé, madame ?

Elle tire un tabouret à côté de mon lit et s'installe dessus.

– Tu étais gravement blessée, commença-t-elle, mortellement même. Une balle était logée dans ton flanc gauche.

Elle soupire comme si elle était fatiguée.

– Tu es arrivée ici dans les bras du jeune garçon avec qui tu étais en mission. Il nous a dit qu'il avait essayé de te garder éveillée jusqu'à l'aube mais que tu t'étais évanouie quelques heures avant.

-Et quelle heure il est actuellement ?

-Il est 10h30, mais ça fait deux jours que tu dors.

Deux jours ? Deux jours entiers ? Putain...

-Quand tu es arrivée, on t'a tout de suite prise en charge mais la blessure semblait plus grave qu'une blessure par balle normale, peut-être parce que tu n'as pas été soigné directement. Enfin bref, il y a beaucoup de chance que tu restes ici encore quelques heures juste histoire de vérifier que tout va bien.