• 6 - CARLOS ET CHARLES •

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 Carlos observa Charles puis Max, les sourcils froncés

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Carlos observa Charles puis Max, les sourcils froncés. Il referma la porte de la chambre d'hôtel derrière lui. Après avoir jeté un coup d'oeil au médecin en train d'aider Lando dans la salle de bains, il rejoignit les deux autres pilotes près du lit.

– À Bali ? répéta-t-il, l'air curieux.

– Oui, confirma Max. Puisque moi et Lando sommes malades, on ne va pas pouvoir partir en lu–

Charles flanqua un coup de coude dans les côtes du néerlandais. Ce dernier grogna de douleur, plié en deux. L'ignorant complètement, le pilote Ferrari eut un sourire radieux – mais forcé – et reprit :

– Partir en vacances !! Max a réservé un hôtel de luxe avec une liste d'attente, et il aimerait éviter qu'une telle opportunité soit gâchée.

Carlos observa Charles un long moment, suspicieux. Il connaissait son coéquipier depuis assez longtemps pour savoir qu'il lui cachait quelque chose – surtout après avoir massacré les côtes du pauvre Max.

Carlos ne comprenait pas réellement ce que cherchait Charles. Depuis l'annonce de son départ de Ferrari, son coéquipier l'évitait comme la peste et faisait en sorte de ne jamais rester seul en sa compagnie plus longtemps qu'il ne semblait pouvoir le supporter. Pourquoi lui proposer des vacances de manière aussi soudaine ?

– Je ne sais pas trop– commença-t-il.

– Tu as quelque chose de prévu pendant la pause estivale ? le coupa Max, un sourcil haussé dans sa direction.

L'estomac de Carlos se noua d'appréhension.

– Eh bien, non, mais–

– Alors c'est décidé ! l'interrompit une seconde fois son interlocuteur, l'air ravi.

Les épaules de Carlos s'affaissèrent. Il n'était pas capable de mentir aussi vite et venait donc d'abattre ses cartes – ou plutôt, son absence flagrante de jeu. Il dansa d'un pied sur l'autre, croisant le regard plissé de Charles. Ce dernier pinça les lèvres et détourna la tête.

– Tu n'es pas obligé, si tu n'en as pas envie.

Il n'ajouta rien, mais son sous-entendu était clair : "Si tu veux m'éviter à ce point". Carlos retint une grimace. Il détestait voir cette frustration sur le visage de Charles, comme s'il était le seul responsable – lui qui faisait tout pour apaiser les tensions entre eux.

– Je serai ravi de venir, souffla-t-il avec douceur.

– Vraiment ? releva le monégasque.

Carlos se crispa, pas plus surpris que ça par son ton désagréable. Cette situation était courante depuis février, et même si son coeur se serrait à chaque fois jusqu'à lui nouer la gorge, il ne répondit rien, son regard glissant vers le sol. Sa main se crispa sur le bord de son T-shirt.

𝖗𝖊𝖉 𝖛𝖊𝖑𝖛𝖊𝖙 𝖕𝖊𝖆𝖈𝖍𝖊𝖘 • (Carlos/Charles)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant