Obligés de partir en (fausse) lune de miel à Bali durant la pause estivale, Charles et Carlos sont bien décidés à profiter de ces vacances paradisiaques tout en s'évitant autant que possible.
Charles ne digère pas le départ de Carlos à la fin de la...
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La porte de la chambre se referma derrière Carlos. Un léger soupir échappa à Charles et il reporta son attention sur le visage pâle de Max. Ce dernier venait de se redresser tant bien que mal d'entre les oreillers, ses mains crispées sur les bras du pilote Ferrari.
– Je ne toucherais plus jamais aux sushis de toute ma vie, se plaignit faiblement le néerlandais, le regard écarquillé d'horreur.
Malgré la situation plus qu'alarmante, Charles retint un rire face à l'air catastrophé de son camarade.
– Ce n'est sûrement qu'une intoxication alimentaire tout ce qu'il y a de plus banal, tenta de le rassurer le monégasque. C'est malheureux que cela gâche votre journée mais ce sera de l'histoire ancienne d'ici quarante-huit heures et on pourra en rire.
La grimace sur le visage de Max semblait indiquer le contraire – tout comme sa course soudaine vers la poubelle déjà souillée pour vider une nouvelle fois le contenu de son estomac. Charles eut une grimace, détournant le regard de ce spectacle peu appétissant.
Quelques coups frappés à la porte de la chambre attirèrent son attention. Le monégasque se dirigea vers l'entrée, soulagé de voir un médecin sur le chambranle.
– Bonjour, salua poliment l'homme d'un signe de tête. Monsieur Sainz m'a indiqué que vous aviez deux malades dans cette chambre ?
Charles cligna des yeux, un peu surpris d'entendre son coéquipier être appelé de la sorte. Il se décala pour laisser le médecin entrer, non sans jeter un coup d'oeil dans le couloir désert.
– Carl– Monsieur Sainz n'est pas avec vous ? se reprit le pilote Ferrari.
– Il semblait avoir quelque chose à régler avec la réception, indiqua le médecin.
Posant sa mallette sur la petite table de la chambre, l'homme s'approcha de Max qui était retourné s'installer sur le lit. Le Néerlandais le suivit du regard, l'air méfiant. Le nouveau venu fouilla dans ses affaires jusqu'à trouver un thermomètre frontal, qu'il plaqua sans ménagement entre les sourcils du pilote Red Bull. Ce dernier protesta faiblement et Charles se contenta de lui tapoter l'épaule pour l'encourager, tentant d'ignorer les râles désespérés de Lando qui continuait de vomir dans les toilettes de la salle de bain.
Le médecin fit subir une batterie de tests au Néerlandais, son visage serein se transformant en grimace jusqu'à ce qu'un long soupir ne lui échappe.
– Qu'est-ce qu'il se passe ? C'est grave ? s'enquit Charles.
– Votre camarade est touché par la même toxine que les autres invités, avoua le médecin.
– Une toxine ? répéta Max, horrifié. Je pensais que ce n'était qu'une intoxication alimentaire !
– Une intoxication alimentaire ne vous fait pas vomir moins d'une demi-heure après le repas, lui expliqua le médecin d'un air désolé.