• 7 - CARLOS •

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Carlos était arrivé à l'aéroport en fin de soirée, trainant derrière lui une large valise contenant toutes ses affaires pour les deux semaines de vacances à venir

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Carlos était arrivé à l'aéroport en fin de soirée, trainant derrière lui une large valise contenant toutes ses affaires pour les deux semaines de vacances à venir. T-shirts, chemises, bermudas et short de bain avaient été pliés à la va-vite et entassés, de manière aussi chaotique que l'état de son pauvre coeur depuis quelques jours.

Max ne lui avait pas vraiment laissé le choix, il était forcé d'accepter sa proposition, mais il n'était pas au point de s'en plaindre – n'importe qui aurait rêvé être à sa place et profiter d'un séjour tout frais payés à Bali. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de penser à Charles, à son hésitation lorsqu'il lui avait proposé de venir. Son coéquipier ne voulait pas qu'il vienne, c'était évident – et cette simple constatation lui brisait le coeur. Il avait longtemps hésité ce matin, se demandant s'il était pertinent d'ignorer Charles, mais il en était incapable. Peut-être que ce voyage serait l'occasion de discuter pour la première fois depuis février, d'enfin réparer leur amitié tombée en ruines.

Puisqu'il avait déjà passé les portiques de sécurité, Carlos décida de retrouver Charles avant d'embarquer. Occupés à surveiller Max et Lando suite à leur terrible intoxication, les deux pilotes Ferrari n'avaient pas eu le temps de retourner chez eux avant le départ à Bali, et prenaient donc l'avion au même aéroport, celui de Milan.

Attrapant son téléphone dans sa poche, l'espagnol décida d'appeler directement son coéquipier, mais tomba sur sa messagerie.

– Merde, jura-t-il à voix basse.

Il prit le temps d'envoyer un message à Charles : « Où es-tu ? Je viens de passer la sécurité. », avant de partir à la recherche de la porte d'embarquement.

Trainant sa valise derrière lui, Carlos s'assura que sa casquette restait vissée sur son crâne, espérant qu'aucun fan ne le reconnaisse. Il n'avait pas besoin de voir son visage affiché partout sur Twitter. Si la destination de ses vacances – et le fait qu'il soit en compagnie de Charles – parvenait aux fans ou à la presse, il imaginait sans mal la terrible spéculation dont ils feraient tous les deux l'objet.

Une fois qu'il eut repéré la porte d'embarquement, Carlos décida d'aller grignoter quelque chose. Son téléphone sonna dans sa poche alors qu'il se dirigeait vers un fast-food installé dans un coin de l'aéroport.

– Allô ?

– Carlos, salua Charles.

Sa voix était plus grave qu'à l'accoutumée, comme s'il venait tout juste de se lever. Un sourire attendri traversa le visage de l'espagnol.

– Je viens juste d'arriver, continua son coéquipier. Où es-tu ?

– Pas loin de notre porte d'embarquement, je m'apprêtais à aller manger quelque chose avant le vol.

– Attends-moi, j'arrive tout de suite.

Charles raccrocha et Carlos rangea son téléphone, relevant les yeux pour observer la foule et tenter de repérer son coéquipier. La main crispée sur sa valise, il attendit de longues minutes avant que la silhouette du monégasque ne perce la foule, arrachant un battement affolé au coeur de son pauvre coéquipier.

𝖗𝖊𝖉 𝖛𝖊𝖑𝖛𝖊𝖙 𝖕𝖊𝖆𝖈𝖍𝖊𝖘 • (Carlos/Charles)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant