• 8 - CHARLES •

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La première chose que Charles remarqua en descendant de l'avion fut l'odeur délicieuse de la mer et de la verdure

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La première chose que Charles remarqua en descendant de l'avion fut l'odeur délicieuse de la mer et de la verdure. L'aéroport de Denpasar longeait l'océan Indien, offrant une vue imprenable depuis les étages supérieurs. Les touristes s'entassaient aux terminaux, traînant des valises colorées remplies de souvenirs de Bali.

Un peu étouffé par le monde se pressant dans l'aéroport, Charles laissa Carlos diriger les opérations, quittant l'avion et récupérant leurs bagages, un sourire tranquille au coin des lèvres malgré l'agitation ambiante.

– Essayons de trouver un taxi pour nous rendre à l'hôtel, proposa l'espagnol.

Le monégasque hocha la tête, laissant son coéquipier l'entraîner dehors d'une main crispée sur son coude. Le brouhaha de l'aéroport laissa place à celui de la circulation et des habitants. Charles grimaça. Le voyage en avion l'avait épuisé.

Après de longues minutes de recherche le long de l'aéroport, Carlos trouva enfin un taxi acceptant de faire les trois quarts d'heure de route jusqu'à l'hôtel que Max avait réservé pour cette lune de miel ratée. Charles se glissa à l'intérieur du véhicule, le visage pressé à la vitre. Un temple se dressait sur le rond-point devant l'aéroport, ses deux piliers encadrant le vide d'une porte céleste. Des palmiers s'agitaient avec la brise, et les toits en pagode faits de briques ocre s'alignaient dans les rues.

– C'est magnifique, souffla le monégasque.

– Et tu n'as pas encore vu l'hôtel ! s'enthousiasma son coéquipier.

Surpris, Charles se tourna vers lui alors que le taxi démarrait, prenant la route indiquée par le GPS.

– Tu l'as vu ?

– Max m'a envoyé toutes les informations sur la réservation avant de partir, alors j'ai jeté un coup d'oeil, expliqua Carlos.

Il se tourna entièrement vers Charles, tirant sur la ceinture de sécurité du véhicule pour mieux le regarder.

– Je n'ai jamais vu un endroit si beau, je suis sûr que tu vas adorer. Il y a une piscine privée dans la suite ! Et un jacuzzi ! Et des fleurs !

Un sourire tranquille traversa le visage du monégasque. La joie de son coéquipier était contagieuse, et il avait hâte de découvrir cet hôtel si prisé qu'il fallait réserver des années à l'avance.

Le reste du chemin se fit dans le silence. Charles observa les routes de Bali défiler depuis le siège arrière, découvrant la ville colorée et bruyante, les palmiers et cette atmosphère si particulière qui le détendit complètement, s'enfonçant dans le siège jusqu'à somnoler.

– Charles.

Une main posée sur son épaule le secoua avec douceur. Le pilote battit des paupières à plusieurs reprises, croisant le regard de Carlos.

– On est arrivés, précisa ce dernier.

Le corps ankylosé, il s'extirpa tant bien que mal du taxi pendant que Carlos réglait la course. L'odeur des fleurs de frangipanier et de lotus flottait dans l'air. Une grande allée de marbre menait jusqu'à l'accueil de l'hôtel. Des palmiers étaient plantés sur toute la longueur, leurs grandes feuilles d'émeraude s'agitant sous la brise. Une pergola géante les protégeait du soleil, menant jusqu'à la porte d'entrée principale où le nom du bâtiment s'annonçait en lettres dorées.

𝖗𝖊𝖉 𝖛𝖊𝖑𝖛𝖊𝖙 𝖕𝖊𝖆𝖈𝖍𝖊𝖘 • (Carlos/Charles)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant