• 2 - CARLOS •

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Carlos roula entre ses draps, se frottant les yeux et lâchant un bâillement sonore

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Carlos roula entre ses draps, se frottant les yeux et lâchant un bâillement sonore. Il tenta de lire l'heure affichée sur son téléphone portable, en vain – sa vision encore embrumée par le sommeil l'empêchait d'y voir clair. Grognant, il se redressa complètement, remarquant le soleil déjà levé à travers les rideaux tirés de la chambre d'hôtel.

Il était encore tôt, mais peut-être pas assez pour aller faire du vélo et du sport. Il avait dormi plus longtemps que prévu – la faute à ses pensées moroses refusant de lâcher prise, le gardant éveillé une bonne partie de la nuit.

Croiser Charles la veille lui avait retourné l'estomac. Il voyait bien que son coéquipier supportait à peine de rester seul dans la même pièce que lui. Depuis février, leur relation s'était tant dégradée que Carlos osait à peine poser les yeux sur lui, inquiet à l'idée même de l'offenser d'une quelconque manière. Il ne comprenait pas ces agissements – ce n'était pas comme si il avait demandé à Ferrari de le jeter de la sorte, sans un regard en arrière !

Il avait perdu sa place au sein de la Scuderia et auprès de son coéquipier le temps d'un battements de cils – et il était incapable de récupérer l'un ou l'autre.

Avec un soupir, Carlos quitta le lit pour se préparer pour le mariage. Il devait être présentable – il était le témoin de Lando, après tout, et avait un discours à tenir pour son meilleur ami.

Une fois habillé, il quitta sa chambre et descendit au rez-de-chaussée pour prendre son petit-déjeuner. Même si l'hôtel avait entièrement été réservé pour le mariage, il fourmillait d'activité. Les employés couraient dans tous les sens pour que tout soit prêt pour la réception. L'échange des voeux était prévu pour onze heures, puis ils devaient partager le repas tous ensembles avant que les deux jeunes mariés ne s'éclipsent dans la soirée pour prendre l'avion en direction de leur lune de miel à Bali.

– Hey, Carlos !

Le pilote Ferrari releva les yeux de la pile d'oeufs brouillés qu'il était en train d'entasser dans une assiette, regardant Daniel lui adresser l'un de ses larges sourires. Carlos lui renvoya un rictus moqueur.

– Je ne pensais pas te voir réveillé si tôt, salua-t-il.

Lando lui avait parlé de nombreuses fois de son ancien coéquipier à McLaren, et le nombre de fois où il était arrivé en retard à des réunions importantes après avoir trop dormi.

Le pilote d'Alpha Tauri le poussa d'un coup d'épaules pour se servir des oeufs à son tour.

– Tu as appris ton discours ?

– Bien sûr, je ne veux pas mettre Lando mal à l'aise, répondit Carlos.

Le regard de Daniel brilla d'amusement. Le pilote Ferrari haussa un sourcil.

– J'ai l'impression que tu ne peux pas en dire autant.

– Si je ne peux pas embarrasser Maxie le jour de son mariage, quand pourrais-je le faire ? s'exclama l'australien avec enthousiasme.

𝖗𝖊𝖉 𝖛𝖊𝖑𝖛𝖊𝖙 𝖕𝖊𝖆𝖈𝖍𝖊𝖘 • (Carlos/Charles)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant