Obligés de partir en (fausse) lune de miel à Bali durant la pause estivale, Charles et Carlos sont bien décidés à profiter de ces vacances paradisiaques tout en s'évitant autant que possible.
Charles ne digère pas le départ de Carlos à la fin de la...
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Carlos fut l'un des premiers à réagir. Abandonnant sa place, il se dirigea vers les deux mariés et rattrapa Lando dont le visage avait pris la couleur d'une huître avariée. Le pilote McLaren trébucha et marmonna :
– J'aurai dû dire non à Max et ses foutus fruits de mer...
L'Espagnol le traîna en dehors de la salle de réception, évitant des flaques de vomi et des invités pliés en deux et gémissants. Les battants de l'entrée claquèrent derrière eux, étouffant les bruits et plongeant le couloir de l'hôtel dans un silence apaisant.
– Je ne peux pas laisser Max... gémit Lando.
– Charles va s'occuper de lui, le rassura Carlos.
Il avait vu son coéquipier se précipiter à sa suite pour rattraper le pilote de Red Bull qui semblait tout aussi mal en point que les autres – ils n'allaient pas tarder à les rejoindre.
– C'est quoi votre numéro de chambre ?
Incapable de parler, Lando se contenta de pointer le doigt dans une direction. Le pilote Ferrari l'épaula avec une grimace, pressant le pas pour éviter que son ancien coéquipier ne vomisse à nouveau. La salle de réception allait être un enfer à nettoyer pour les employés – Carlos voulait éviter de leur rajouter du travail dans les couloirs.
Après de longues minutes à crapahuter dans l'hôtel – et un malheureux vomi dans un pot de fleur pour Lando – ils arrivèrent enfin devant la chambre des deux mariés. Carlos le poussa à l'intérieur et le traîna jusqu'à la salle de bain. Tremblant, le pilote McLaren se déshabilla pour se glisser sous la douche.
– Je vais appeler un médecin, s'exclama Carlos.
Il referma la porte de la salle de bain pour donner un peu d'intimité à son camarade avant d'attraper son téléphone dans la poche de son costume. Ce dernier avait malheureusement subi les maux de ventre de Lando et était taché sur tout le côté gauche. L'Espagnol grimaça et retira la veste, la pliant avec soin avant de la poser sur le dossier d'une chaise. Il retroussa ses manches – au cas-où il ait besoin de repêcher Lando au fond de la douche trempée – avant de chercher sur internet le médecin le plus proche.
Plongé dans ses recherches, Carlos sursauta lorsque la porte d'entrée de la chambre s'ouvrit avec fracas, laissant passer Charles. Il titubait sous le poids de Max, le visage tordu dans une grimace de panique. Carlos jura et s'empressa de le rejoindre.
– Laisse moi faire.
– Non, ça va, tu vas salir ta chemise, répliqua Charles.
Le monégasque traîna son ami vers le salle de bain et l'y poussa sans ménagement pour qu'il puisse prendre une douche.
– Tu n'as pas peur qu'ils se donnent mutuellement envie de vomir ? releva Carlos.
– Je n'ai pas vraiment de meilleur solution, souffla son coéquipier en roulant des yeux.