C'était bien la réalité.
Les nouvelles se dispersent. Une journée rayonnante, des oiseaux qui chantent et se reproduisent, les plantes qui brillent d'un vert clair magnifique. Une impression que tout l'univers est heureux sauf moi, dans un enterrement, autour des cris d'angoisse, aux yeux douloureux et au cœur serré. Malheureusement pour moi, cela n'est pas la seule chose qui me mette dans cet état. Dans mon ventre se forme une créature du sang de cet homme derrière moi, je suis à ma quinzième semaine, sans plus le droit d'avorter ou quoi que ce soit. Le plus étrange c'est mon ventre qui ne se développe pas, mais le docteur m'a assuré que la créature va bien.
Cet homme veut prendre ses responsabilités, mais je ne veux pas élever cette créature avec un géniteur pareil.
-Je pense que tu devais tirer le premier bout de terre Yuna. Dit ma génitrice avec une pelle remplie de terre. Je prends la pelle à mes mains, et d'un seul coup je tire le premier bout de terre dans le cercueil en larmes. Cet homme m'a pris dans ses bras, et a décidé de me calmer pour le bien de la créature.
-Je vais rester avec toi, viens. Nous rentrons à la maison avec sa famille et ma génitrice. L'ambiance est tellement pesante que je n'arrive pas à respirer, je décide de sortir et ma génitrice me suit.
-Tu peux me laisser tranquille? Dis-je d'un ton contrarié.
-J'ai su pour le bébé. C'est une bonne chose que tu n'as pas risqué ta vie et essayer d'avorter malgré la quantité de semaines.
-Tu dois être heureuse, l'union que tu voulais va se réaliser.
-Yuna je ne te force à rien, mais pense à les endommages que tu as eu de vivre sans une mère et un père présents? Pense à ton enfant.
-Une créature, une créature horrible.
-Ne parles pas comme ça de ton propre cœur.
-Cœur?
-Cette créature, est dans tes entrailles. Alors soit prudente avec elle.
-Et si je faisais une fausse couche?
-Yuna!
-Oui! Je devais peut-être essayer de me blesser pour voir ce qui se passe ! Dis-je d'un sourire narquois.
-Tu ne vas pas essayer des choses horrifiantes juste pour ne pas gérer mon enfant. Cet homme nous rejoint dans le jardin, une cigarette allumée entre les mains.
-Tu fumes? Demande- je surprise. Jusqu'à présent je ne savais pas que mon petit copain de cinq ans pouvait inhaler de telles substances, qu'est-ce qu'il m'a encore caché? Est-ce qu'il y a au moins de vérité dans les choses qu'il m'a dit?
-Je vais vous laisser. Ma génitrice finit par s'en aller à cause de la tension qui suscite.
-C'est si mauvais que ça d'avoir un enfant avec moi?
-Tu me détruis chaque jour! Tu vas prendre tes responsabilités? Ne me faites pas rire! Il soupire, jette sa cigarette au sol, et marche en dessous afin de l'éteindre. -Essayons ok? Essayons Yuna. Il écarte ses bras et me mange du regard. Je sais ce qu'il veut m'offrir, néanmoins je ne peux pas m'habituer à fréquenter ses bras maintes fois. Je prends mon chemin en le laissant derrière moi. -C'est dans cette tension que nous allons élever cet enfant? Demande-t-il haussant la voix.
-Créature du diable! Pas un enfant. Je peux sentir ses rires agacés pendant que je continue mon chemin.
Cet homme me horripile!
*
Une journée comblée de tristesse et de dépression. Mon cœur souffre pour toutes les choses qu'implique cette journée. Cela est clair la pire journée de ma vie. Sans parler de ses foutus symptômes, qu'avec certitude sont psychologiques. Pourquoi ils apparaissent maintenant ? À la veille de mon dernier jour de deuil ? L'épouvantable dans tout ce malheur, c'est la situation à laquelle je me trouve, à genoux face aux toilettes, en plus de cela, avec cet homme qui attache mes cheveux entre ses mains. Comment je peux descendre aussi bas? Et pourquoi ces symptômes apparaissent maintenant ? L'homme derrière moi, semble bien calme pour quelqu'un qu'assiste une femme entrain de dégobiller.
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Les Méandres De L'amour
Storie d'amoreCe n'est pas de l'amour, ce n'est pas de la romance. Ce ne sont que les choix que la vie nous impose.