Chapitre 2

41 2 0
                                    

   

                     L'AMÉNAGEMENT



Édene était surexcitée dû a son déménagement. Paris n'avait pas changé... Toujours ces oiseaux qui survolent la ville, le vent frais, le patrimoine architectural dont tout le monde parle et pour lesquels ces fichus touristes paient des fortunes, les amoureux qui viennent de partout pour accrocher ces cadenas et ceux qui dévalisent les rues main dans la main en espérant vivre et mourir ensemble... Quel folklore ! Édene les regardait d'un regard amère.

– Si ils savaient ! Murmura-t-elle.

– Paris ville de l'amour ! Amour mon œil ! S'écria-t-elle par la suite.

Elle s'avança un peu juste après la gare avant de commander un taxi.

– Eh oh toi là il ne t'aime pas.

– Vous dites ? Demandit poliment la brune à qui elle s'adressait en s'avançant vers elle.

– Non rien, répondit-elle avant d'ajouter un de ces faux sourires à mourir de rire.

– Sale conne, a-t-elle susurré après le départ de la jeune dame.

    Oui mis à part le fait qu'elle soit misandre, elle était aussi tarée. Édene devait se diriger avec toutes ses grandes valises vers son appartement. Elle pourrait aménager quand bon lui semblait mais pourvu que ce soit en semaine et avec Cathy, Édene a tellement traîné et nous voilà Samedi et heureusement pour Édene son appartement était déjà meublé et encore heureusement pour elle et sa volonté enivrante, son colocataire n'a pas souhaité connaître son identité. Non ! Son colocataire n'avait pas envie d'une “expérience exclusive” comme elle, il s'en foutait à vrai dire.

    Édene avait trimballé ses énormes valises jusqu'au supposé lieu avant de souffler un peu devant l'immeuble. Elle avait ajouté un petit pourboire au taximan qu'elle avait jugé très drôle d'ailleurs et qui l'avait accompagné de la gare jusqu'ici.

– Te revoilà à Paris ma petite Édi ! Murmura-t-elle en regardant l'immeuble.

Elle attendit le propriétaire avec les clés de l'appartement vu qu'elle n'avait pas pu les récupérer. Il s'était fait désiré et Édene ressemblait à une SDF devant l'immeuble à l'attendre. Elle prit les clés et monta.

     Son cœur se mit à battre d'excitation. Elle mesurait chaque pas qu'elle faisait et le chemin semblait être long... elle n'était qu'au deuxième étage voyons ! Devant la porte elle fit une de ces cérémonies à croire qu'elle ouvrirait la porte qui mènerai au paradis. Finalement elle passa la clé sous la porte et l'ouvrit et...

Et ?

Et rien du tout. C'était un appartement comme tous les autres. Rien de bien particulier. Elle sautilla sur place surexcitée et tira sa valise à l'intérieur. À sa grande surprise le junkie, la bimbo, le forban, ou le clodo n'y s'était pas encore installé. Elle rangea ses affaires, eu le privilège de choisir la première chambre : la plus spacieuse, celle avec la vu sur la ville et le mini balcon. Elle s'en fout ! Même si son colocataire s'enrageait et puis, premier venu premier servi.

Elle se changea ensuite fit du café pour deux en attendant son colocataire si toutefois il viendrait aujourd'hui et au cas contraire le voisin d'à côté n'aura plus besoin du café du lendemain.

Il était déjà 20h40 et qui aménageait en plein vingt heures ? Quoi que... Son colocataire si ! Quelques minutes plus tard quelqu'un à son tour tenta de passer la clé sur la porte déjà ouverte. La porte s'ouvrit pendant l'action et Édene se redressa sur le canapé.

– C'est ouvert, cria-t-elle.

– Je viens de constater, répondit-il.

Elle reconnue cette voix. Elle pourrait la reconnaître parmi tant d'autres. Ses yeux s'écartilla, elle retint une larme dans ses yeux. Elle ne l'avait pas encore vu, comment pouvait elle être aussi tétanisée ?

CoincéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant