Chapitre 8

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                           QUE LE DÉBUT


      Le dimanche ils ne s'étaient presque pas parlé. Chacun enfermé dans sa chambre avec un paquet de biscuit et un soda. Ils ne sont que sortis si l'envie était pressante. Édene réfléchissait trop. Elle réfléchissait à sa mère, Cathy, Nanette, ses multiples frères et sœurs et surtout Tobias. Comment allait-elle vivre avec lui pendant deux semaines confinés. Leur emploi de temps imaginaire ne marcherait pas cette fois ci. L'emploi du temps était parfait pour les fins de soirée, les week-ends et Tobias était très souvent gentil de disparaître certains week-ends. Là c'était plus pénible. Bien qu'elle soit casanière Édene était très bavarde. Deux semaines dans un appartement avec un abruti à rester muette. Non ça n'allait pas le faire.

– Oulaaa... Ça craint pour toi bichette. Tu vas supporter le silence ? Lui demandit son amie.

– Y'a des gens ils sont confinés seuls. Et ils ne mouriront pas ! Non seulement parce qu'ils sont pas confiné avec des idiots donc ils risquent moins d'avoir le nezia et ils vivent au calme, a-t-elle rétorqué.

– Mieux vaut mourir de Nezia que de mourir d'ennui...

– Et toi ? T'es seule à ce que je sache ein, lui fit-elle le constat.

– Non non. Tu es seule sur ce coup. La mère de Greg est à la maison et nous sommes confinés ensemble !

– Est-ce une bonne nouvelle d'être confiné avec la mère de ton feu mari ?

– Oui ! On pensera à Greg et on s'ennuira pas comme toi qui est confiné avec un apollon.

– Pleurez pas trop, et je suis sérieuse Cathy. Tu sais Greg il aimait pas te voir pleurer.

– Je sais Édi, je t'aime tellement. Essaie pas de le pécho...

– T'es tarée toi ! S'est-elle exclamée.

– Je parle du Nezia teubée, conclu-t-elle avant de raccrocher.

     Édene s'était dit qu'elle pouvait survivre. Elle pouvait l'éviter. Là on parle bien de Tobias pas du Nezia ! Elle pouvait l'éviter si Tobias mettait du sien en respectant toutes les règles.

    Il était déjà le mardi après le confinement et toujours rien. Édene allait mourir d'ennui. Elle dormait à 10 heures, puis à 13 heures après avoir manipulé son téléphone, et puis à 19 heures après s'être aussitôt réveillée et finalement à 23 heures pour 4 heures du matin. C'était ennuyant à en mourir. Elle n'avait personne avec qui se divertir. Elle ne craquerait pas. Elle ne craquerait jamais. Jamais ? Elle avait aussi déclaré que jamais elle ne reparlerait à Tobias. Et on en parle que d'Édi ! Comment vit Tobias face à tout ça. Il était un vrai électron libre. On ne lui dictait rien. Il était borné, agité et physiquement instable. Ça ne s'annonce pas si très bien pour lui.

La télé était ennuyeuse. Ça parlait du Nezia chaque jour chaque moment chaque heure.

– Qu'est-ce qu'ils ont tous ses tarés avec ce Nezia.

     Ils avaient à faire à une pandémie qui naturellement détruisait l'économie et la santé. Tobias faisait les cent pas chaque jours. À l'allure à laquelle il se goinfrait, d'ici la fin du confinement fini son travail de coach sportif. Et vu la crise économique que le Nezia entraînait il perdra aussi son travail de cadre commercial bien qu'il soit bon vendeur. Ses animés il les connaissait tous par cœur. Il fit la liste des cent animés qu'il devait voir pour passer le temps et déjà Mardi après le confinement, il en reste que quatre-vingt sept. À cet allure d'ici la semaine prochaine il finirait tous ces mangas aussi bon et pourris qu'ils pouvaient être.

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