Let's cry together

Chapitre 25 : L'azur de la vengeance

POV Yelena

* Prison du S.H.I.E.L.D. *

Je n'ai pas eu de mal à repérer la cellule où se trouvait la personne que je cherchais. J'entre bruyamment et le trouve allongé sur sa couchette. Il se redresse à mon arrivée et me demande.

- Qui êtes-vous ?

- Vous s'avez, ils ont changé votre nom sur votre dossier probablement pour que je ne vous retrouve pas ou en tout cas que ce soit plus difficile. Dis-je en regardant son dossier sur la tablette. Vous voulez savoir comment ils vous ont appelé ?

- Si je dis oui vous me direz qui vous êtes ?

- Oliver Quenn. Pas très original franchement. Et pour répondre à votre question, je suis une vielle amie. Je suis venu vous sortir d'ici.

- Je ne vous connais pas.

- Vous avez le choix entre pourrir en prison ou sortir et rependre votre entreprise.

- Comment compter vous me faire sortir d'ici ?

- Ce ne sont pas vos affaires. Levez-vous on y va.

Sans un mot de plus de ma part, nous sortons et nous dirigeons vers la sortie je suis tout de même étonné que les gardes aux tours de nous ne disent rien. Arriver dehors, je le fais monter dans ma voiture et roule en direction de sa tombe.

- Vous ne me ramener pas chez moi n'est ce pas.

- Oh, vous n'êtes peut-être pas un abruti enfin pas aussi grand que je ne le pensais.

- Vous n'êtes pas une amie non plus.

- Comment l'avez-vous deviné ? Demandais-je ironiquement.

Après environ une heure de route, nous arrivons enfin à l'endroit où elle est enterrée.

- Sortais ! Ordonnais-je.

- Où sommes-nous et pourquoi somme nous là ?

Sans un mot, je me dirige vers sa tombe suivie de prêt par Ian Quinn.

* 4 ans au paravent *

Nous sommes assises sur l'un des sièges d'un vieux métro, regardant le tunnel sombre devant nous. Le bruit lointain des trains qui passent ajoute à l'atmosphère mystérieuse de l'endroit.

- Tu es certaine qu'il n'y a plus de train qui passe ? Lui demandais-je.

Elle rigole doucement avant de me répondre.

- Oui à cent pour cent.

Nous restons là un moment, à discuter de tout et de rien, profitant simplement de la tranquillité de l'endroit. Et alors qu'un silence apaisant s'était installé, elle me dit.

- Un jour, une personne entre dans ta vie, un parfait étranger, et elle devient tellement essentielle pour toi que tu as l'impression de l'aimer depuis toujours, même si tu la connais que depuis peu de temps. Un jour, quelqu'un viendra et fera ce qu'il faut, là où les autres se sont trompés. Un jour, tu n'auras plus à attendre qu'on t'appelle ou qu'on te réponde. Un jour, tu ne seras plus seul à donner de ton temps et de ton amour. Un jour, tu rencontreras enfin quelqu'un qui veut t'aider à grandir dans la vie, qui n'a pas peur de donner une seconde chance à l'amour, à qui tu pourras tout confier. Tu auras enfin trouvé ton meilleur ami, ton plus grand soutien, ton coéquipier en une seule personne. Parfois, nous rencontrons quelqu'un et avons l'impression de l'avoir connu toute notre vie. Quand cette personne très spéciale entre dans ta vie, tu n'as plus besoin de rêver.

* Retour au présent *

Ce jour-là, ses paroles m'avaient un peu perturbé, mais en même temps elle m'avait fait chaud au cœur.

Arriver devant la tombe, je reste quelques minutes sans pouvoir bouger ni parler.

- Qui est-ce ? Me demande Quinn.

- Vous ne la reconnaissez pas ?

- Je devrais ?

Mon sang ne fait qu'un tour et je lui colle mon poing dans son menton le faisant reculer sur quelques mètres.

- Et là ça ta remis les idées en place ? Tu t'en rappelles maintenant ? Lui criais-je.

- Mais bon sang dites moi qui est ce au lieu de me frapper !

- Le prénom Deirdre ne vous dit vraiment rien ?

Son visage change du tout au tout pour passer de la peur à un sourire narquois.

- Qui était cette gamine pour vous ?

- Ça ne vous regarde pas. Répondis-je les dents serrées.

- J'opterais pour la petite...

Je ne le laisse pas finir ça phrase que je le frappe de toutes mes forces au visage encore et encore, je sens ses pommettes se briser sous mes poings.

Je me redresse essoufflé alors qu'il affiche toujours son air arrogant. Il crache sur le côté un dent avant d'afficher un grand sourire.

- Si vous comptez me tuer, faites-le. Articule-t-il difficilement.

Je me relève et attrape mon arme accrochée à ma ceinture.

- On se retrouvera en enfer black widow ! Crie-t-il avant que je ne tire deux balles entre les deux yeux et une dans le cœur.

Je laisse tomber mon arme et me tourne vers la stèle.

- Je suis désolée mon amour que tu es du voir ça.