Chapitre 30 : À bout de force

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POV Deirdre

L'impression que ma tête explose et puis plus rien.

Une odeur familière. Il faut que je mis accroche. Ne t'en va pas s'il te plaît.

Des bras musclés qui me pose sur un lit peut-être.

Des voix.

Le silence.

J'ouvre doucement les yeux, je regarde autour de moi, je suis dans la chambre de maman. 

Qu'est-ce que je fais là ? Je suis prise d'un vertige en me relevant, j'ai peut-être été trop rapide. Je m'appuie contre la grosse armoire et avance en tâtonnent les mûrs jusqu'à la porte. La lumière de la cuisine m'agresse les yeux et mon mal de crâne revient a l'assaut. Je m'avance dans la cuisine pour prendre un verre d'eau mince, il y a du monde.

- Excusez-moi, je prends juste un verre. Dis-je avec une voix éraillée.

Je ne reconnaît que maman et Wanda les trois autres, je ne vois qui c'est. Peut-être des amis à maman. Je me sers un verre d'eau et pars en direction des escaliers d'un pas lent, je sens le regard de maman sur moi, mais je n'ai pas la force ce soir de lui demander ce qu'il s'est passé. Je lève le pied pour monter la première marche, mais tombe dans un bruit sourd. J'entends les chaises se reculer et je sens deux bras me relever.

- Merci. Dis-je en essayant de reprendre un peu contenance.

- Deirdre, tu devrais manger quelque chose, tu dois être à bout de force.

- Maman tout va bien. Lui assurais-je avec un mince sourire. Je dois juste aller dormir un peu.

- Viens manger quelque chose avant.

- Je ne veux pas te déranger plus que nécessaire maman, tu as des invités.

- Arrête tes bêtises et vient t'asseoir. M'ordonne t'elle.

Je ne réplique pas et pars m'asseoir à table avec l'aide de l'homme qui m'a relevé. Je triture mes mains nerveusement la tête baissée gêner par ses inconnus qui je le sens me fixe. Maman me donne une assiette et une part de pizza.

- Merci. Dis-je la tête baissée.

- Pourquoi garde tu la tête baissée.

- Je suis désolée, je ne me rappelle pas de ce qu'il s'est passé. Tu as sûrement dû te déranger pour venir me chercher...

- Je t'ai dit d'arrêter tes bêtises ! Tu es ma fille, tu ne me déranges jamais si tu as besoin de moi, je suis là.

Et il n'en faut pas plus pour que je craque. Merde je n'ai plus 13 ans elle ne devrait pas avoir à s'occuper de moi comme ça. Maman me prend dans c'est bras bon sang, je suis vraiment qu'une merde, je m'accroche aussi fort que je peux à elle.

- Ça va aller ma grande, je suis là, on est tous là. Regarde lève la tête, tu te rappelles de Steve et Tony ?

Je lève la tête est reconnais oncle Steve et oncle Tony comment ai, je fais pour ne pas les reconnaître.

- Oncle Steve, oncle Tony, vous m'avez tellement manqué. Dis-je en pleurs avant de leur sauter dans les bras.

- Hé bien, je t'ai connu beaucoup plus dur que ça mon petit microbe. Me dit Tony en resserrant son étreinte.

- La ferme, je suis juste fatiguée.

- Arrête de trouver des excuses moustique tu t'es juste adoucie avec le temps. Dis Steve en resserrant également, sont étreinte.

Mais dont je m'en dégage avant de les pointés tous les deux du doigt.

- De 1 vous aller arrêter tout de suite avec, ses surnoms je n'ai plus douze ans de deux ce n'est pas vrai, je ne me suis pas adoucie je suis juste fatiguée. 

Je sens que je perds l'équilibre et manque de tomber en arrière heureusement Tony me rattrape de justesse.

- Microbe, tu devrais écouter ta mère et manger. Me dit-il en me faisant asseoir.

Je commence à manger sous le regard de tout le monde, dont Fury que je n'avais pas repéré jusqu'à présent.

- Pourquoi le grand bonhomme au cache œil est là ?

- Je croyais que tu étais une adulte ? Me chambre Tony.

- Je le suis pourquoi tu me dis ça ?

- Arrête de l'appeler ainsi dans ce cas-là. Continue t-il de se moquer.

- Est ce que ça vous dérange quand je vous appelle comme ça ?

- Non du tout. Répond Fury.

- Tu vois. Dis-je la bouche pleine.

- Deirdre. Me gronde maman.

J'avale ma bouchée rapidement.

- Excuse maman. Et du coup quelqu'un va me répondre pourquoi est il là et au passage pourquoi vous deux vous êtes là ?

- Il y a eu un accident.

- Comment ça un accident ?

- Tu as perdu le contrôle. Dis simplement ma mère.

Je la regarde avec des yeux exorbiter.

- Non non, je n'ai pas perdu le contrôle. Dis-je en me levant. J'étais assise sur le banc et puis la vielle dame les hommes en costumes et... et... Marmonnais-je en faisant les cent pas.

- Hé Deirdre, tu veut bien ralentir. De quoi est-ce que tu parles ? Demande Steve.

- Je... je

"Rappelle-toi rapidement. C'est crucial. Elle est en danger."

J'essaye de prendre appui sur la poutre à côté de moi, mais la loupe et tombe par terre. Je n'arrive plus à bouger. Je vois maman se pencher au-dessus de moi et poser sa main sur mon visage.

- Tout va bien ma puce, on va te monter dans ta chambre. L'utilisation de ses pouvoirs a cette intensité la vidée de toute énergie, il faut qu'elle se repose.

- D'accord, je vais l'emmener dans sa chambre.

- Je t'accompagne.

Ce n'est pas que je n'aime pas être dans les bras de quelqu'un, mais là, je commence réellement à en avoir marre que tout le monde touche en plus là, je ne peux plus bouger, mais je suis consciente. Steve me pose délicatement dans mon lit.

- Merci Steve. Dis-je dans un murmure.

- Avec plaisir, moustique repose toi, on se voit demain.

- Maman ? Dis-je alors qu'elle allait partir.

- Oui ma grande ?

- Je t'aime maman.

- Moi aussi, je t'aime ma puce repose toi bien, tu en as bien besoin, je crois. Dit elle en rigolant.

- C'est pas drôle maman.

- Oh un peu comme même ma petite boule d'énergie qui n'a plus de batterie, c'est bien rare.

Let's cry togetherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant