Chapitre #16 : Arrivée mouvementée

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"" = Mots prononcés à haute voix

Italique = Pensées du personnage

rien = Narrateur

Salut salut la compagnie ! Je suis très heureux de vous retrouver aujourd'hui après la longue pause qu'il y a eue. 🥺🥺 

Pour me faire pardonner le chapitre d'aujourd'hui est un peu plus long que d'habitude, j'espère de tout cœur qu'il vous plaira.😃 

Rendez-vous samedi prochain à la même heure ! Sur ce, bonne lecture !

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Suzume zieuta timidement Aiko, consciente de l'état pitoyable dans lequel Haru l'avait laissé. Nuls besoins de mots pour décrire à quel point la jeune femme s'en voulait, son regard en témoignait bien assez.

Ce sentiment d'impuissance qu'elle ressentait en ce moment lui égratignait le cœur. Cette sensation, elle s'était promis de ne plus jamais lui faire face, et pourtant, celle-ci revenait, inlassablement.

Une dernière respiration et un raclement de gorge lui suffirent à briser le silence, "Gruum... Ta tête, ça va ?", Suzume se rapprocha légèrement, déposant sa main hésitante sur le front d'Aiko. Une douceur sucrée ceignait les traits de ses yeux meurtris par les regrets, la douleur, elle l'acceptait, comme pour se souvenir de ses erreurs.

Elle a l'air triste. Ce n'est qu'une façade. Ou... Est-elle sincère ?

"... Je me demande surtout comment je vais faire pour sortir d'ici.", répondit-il sèchement en retirant la main de la jeune femme.

Elle baissa légèrement la tête en rapprochant sa main de son buste, qui, rapidement, vint saisir le collier autour de son cou.

"Il ne t'arrivera rien, promis.", reprit-elle d'une voix ferme, presque convaincue elle-même de ses propres paroles.

Mensonges ! Cette femme n'apporte que le malheur !

"Comme quand tu les as convaincus de ne pas nous amener ? ", répondit-il tout en arborant un discret sourire en coin.

"Ce n'est...", la jeune femme marqua une courte pause, "Pas pareil...", un long soufflement de nez accompagna ses derniers mots. La voix vacillante de Suzume ne passa pas inaperçu aux yeux d'Aiko, qui s'empressa de rétorquer.

"Tu n'es pas encore à la hauteur des autres généraux...", ces mots résonnèrent dans la charrette. Le visage de Suzume se contracta, le rose vif imprégnant ses pupilles s'assombrit subtilement, tandis que ses lèvres se gonflèrent en se resserrant.

Quelque chose d'étrange circule en elle, son pouvoir est fragile. Le trouble emplit son esprit, c'est le moment, attaque !

Si je tente quoi que ce soit, l'autre général interviendra.

"Tu parles de choses que tu ne connais pas.", répondit-elle en redressant son regard.

"Écoute, détache moi et je partirais avec Yuna... Si tu m'aides à sortir discrètement nous serons quitte.", Aiko se redressa du mieux qu'il put avec ses chaînes. Il finit par tendre ses mains liées à la jeune femme.

Elle va accepter, elle n'a aucune raison de refuser, après tout, nous lui avons sauvé la vie.

"Non... ", répondit elle rapidement en se relevant.

Elle a refusé ! Je le savais ! Elle ne veut pas t'aider. Pourquoi ?

"C'est une blague ? Tu ne peux pas me laisser comme ça.", le regard d'Aiko restait figé dans celui de Suzume, l'incompréhension, la peur, peu importe l'émotion qui circulait depuis ses pupilles vertes, celle-ci s'intensifiait.

L'ombre d'Arkalane : Des ténèbres à la lumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant