L'ombre d'Arkalane : Des ténèbres à la lumière

Chapitre 25 : Premières rencontres

"" = Mots prononcés à haute voix

Italique = Pensées du personnage

rien = Narrateur

Salut salut la compagnie ! Petit chapitre un peu plus long que d'habitude aujourd'hui ! J'espère que vous prenez toujours autant de plaisir à suivre l'histoire, je sais que cela peut être compliqué ces derniers chapitres, car beaucoup de fils rouges sont lancés et c'est difficile de visualiser l'intérêt de ces chapitres de "transitions" mais ils sont tout aussi important, car ils vous introduisent beaucoup de personnages importants (en plus de quelques indices sur l'histoire 😉).

J'ai très hâte de sortir la suite et de voir vos réactions lorsque l'histoire s'accélérera, vous ne serez pas déçu !

Sur ce, bonne lecture à tous !

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La longue marche s'éternisait, peu importe ou Aiko tournait la tête, il ne voyait que des centaines de soldats hurlant d'une rage primordiale tout en abatant leurs armes contre les mannequins d'entraînements.

"Tu dois bien t'amuser avec tes dizaines de concubins.", marmonna-t-il soudainement aux côtés de Suzume, qui guidait toujours la compagnie vers les innombrables silhouettes les attendant au fond du terrain.

La jeune femme ne comprit pas tout de suite l'insinuation, avant de subitement se souvenir des paroles du soldat de tout à l'heure.

"Et si c'était le cas ?", demanda-t-elle finalement, adressant un regard en coin malicieux à Aiko.

"Je ne connaissais pas cette pratique...", répondit-il calmement.

Suzume baissa légèrement la tête, laissant le silence exprimer sa déception.

"Et toi, tu dois attirer beaucoup de femmes non ?", la voix de Suzume trembla légèrement, elle détourna son regard vers les soldats s'entraînant à sa droite.

"Je n'ai pas beaucoup de temps libre en m'occupant de Yuna donc, pas vraiment.", répondit-il.

En baladant son regard vers Suzume, Aiko jura apercevoir les coins des lèvres de la jeune femme se rehausser de joie.

"Je n'ai pas et je n'ai jamais eu de concubins... Pour information...", marmonna-t-elle avant de prendre un peu de distance avec le reste du groupe.

La suite du trajet se rythma d'un silence impénétrable.

Passant proche des soldats, projetant des salves de milliers de projectiles sur des cibles très éloignées, ils s'approchaient lentement, mais sûrement, de la nuée attendant patiemment, régit par la plus grande discipline pouvant être inculquée.

Une estrade en bois, dégarnit par le temps, surplombait solennellement les milliers d'hommes et de femmes vêtues de la même tenue militaire. Au plus ils s'approchaient, au plus la scène se dénuait de tout sens pour Aiko, victime de l'absurdité de la situation.

Des bribes de conversations entre les soldats commençaient à émerger à leur arrivée.

"Alors c'est elle ? Une véritable sucrerie pour les yeux, c'est déjà ça.", sont les premiers mots que Suzume et Aiko entendirent en arrivant proche de l'estrade.

"Pourquoi on doit se présenter ici aujourd'hui ? Je voulais rejoindre le général Higashi !", Suzume commença à grimper les petits escaliers, le capitaine Kase suivit et se plaça méticuleusement derrière elle tandis qu'Aiko resta proche des soldats de la cinquième compagnie, après avoir remarqué le léger signe de la main de la jeune femme.