Entre deux films...

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Quinze ans plus tard...

-Majesté Elia, que diriez-vous d'une partie de chasse ?

Le roi Peter, désormais adulte regardait sa chère et tendre femme qui lisait son roman tranquillement sur leur balcon donnant sur la plage. Celle-ci éclata de rire en détachant les yeux de ses pages.

-Ça aurait été avec plaisir cependant j'ai une réunion avec Oreius d'ici à quelques minutes et si j'arrive encore en retard je serais sûrement grondée.

Elle se leva de son fauteuil et embrassa la joue de l'homme en face d'elle.

-Et bien je vous rapporterai un cerf dans ce cas.

Elle rit et l'embrassa doucement avant de l'accompagner à la sortie de la chambre. Il la serra contre lui en l'embrassant une dernière fois avant de rejoindre ses sœurs et son frère qui passaient par là. Elia rit en leur faisant signe avant de se diriger vers la salle de réunion. Elle s'installa dans son trône et celle-ci commença.

-Bien. Entama Oreius désormais conseillé. À l'ordre du jour, les sirènes et le kraken ont encore eus une altercation, elles demandent de trouver une solution et...

La réunion continua ainsi durant quelques heures quand tout le monde se tut en regardant l'impératrice. Celle-ci qui commençait à s'endormir fronça les sourcils.

-Mais que se passe-t-il ? Pourquoi est-ce que vous me regardez comme ça ?

-Majesté vous... bégaya monsieur Tumnus à côté d'elle.

La jeune femme fronça les sourcils quand Oreius lui tendit son épée. Étonnée, elle la saisit et regarda son reflet. Elle avait rajeuni... rajeunit d'une quinzaine d'année. Elle toucha son visage, surprise et perdue quand une lumière provenant de son collier attira son attention. La jeune femme se leva d'un coup en se rappelant du pouvoir de ce bijou.

-Allez chercher les rois et reines de Narnia, immédiatement. Demanda-t-elle en comprenant la situation.

Oreius partit, mais elle le savait, ils étaient partis, rentré à Londres. Sa plus grande peur était arrivée.

À LONDRES

Les Pevensie ne savaient plus quoi faire, ils étaient rentrés, la guerre était terminée et ils n'avaient plus accès à l'armoire donnant sur Narnia. Si Susan et Lucy gardait espoir raisonnablement, Edmund lui avait perdu toute joie de vivre quant à Peter, l'aîné ne disait plus un mot. Il avait perdu celle qui l'aimait et il passait chaque seconde et chaque minute à se remémorer les moments passés avec elle. Il se maudissait d'avoir laissé la curiosité de Lucy les renvoyer ici et de ne pas avoir profité assez de la blonde hantant ses esprits.

En un après-midi pluvieux, huit mois plus tard, le souvenir d'une promesse revint en mémoire du garçon. Sans dire le moindre mot, il saisit son manteau, l'enfila et sortit de la maison familiale pour s'aventurer dans les rues de Londres. Il cherchait un numéro et une rue bien précise qu'il finit par trouver, trempé, mais déterminé. Après une seconde d'hésitation, il finit par toquer à la porte. Quelques secondes plus tard, celle-ci s'ouvrit sur une femme aux cheveux blonds et son mari aux cheveux blancs. Ils avaient l'air endeuillés et au bord du gouffre...

-Bonjour, je m'appelle Peter Pevensie et je voudrais vous parler de votre fille, Elia.

-Maman, papa, qui est-ce ?

Une jeune femme aux longues boucles platine arriva et le garçon écarquilla les yeux en reconnaissant la sorcière blanche, plus jeune. Il comprit qu'elle avait été renvoyée ici et espéra un instant qu'Elia aussi, mais le visage de sa mère le fit perdre ses espérances.

-Vous savez quelque chose jeune homme ? Notre fille a disparu et nous n'avons plus aucune nouvelle depuis bien longtemps.

Le garçon hocha la tête avant de trouver quoi dire.

-Je l'ai vu, il y à de ça huit mois, nous nous connaissions brièvement, mais ce jour-là....

-Mais de quoi parlez-vous ? Il y a huit mois notre fille était là, elle a disparu lundi dernier alors qu'elle lisait dans sa chambre.

Le garçon cligna des yeux, perdus et compris qu'elle aussi était rentrée, mais devait déjà avoir été rappeler. Il vit le regard méfiant des parents de la jeune femme et finit par s'incliner légèrement en guise en pardon.

-Et bien mes informations ne vous serons pas utiles en revanche, je connais votre fille et c'est la plus forte, courageuse et persévérante personne que j'ai pu voir alors je suis sûr qu'elle va bien et qu'elle doit être en sécurité.

Sans un mot de plus, il descendit de leur perron et partit d'un pas rapide chez lui, la pluie battante tombant sur ses épaules. Il détestait la pluie, mais devait avouer qu'elle était utile pour cacher les quelques larmes que lui laissait couler.

Salut à tous, la fin de la première partie est là, je vous poste la suite après demain comme toujours (même si les heures varient. Enfin bref, j'espère que ça vous plait déjà, à bientôt. L'autrice

The Last EmpressOù les histoires vivent. Découvrez maintenant