𝙷𝚒𝚍𝚎 𝚊𝚗𝚍 𝙾𝚞𝚝 - 𝙱𝚎𝚗 𝙽𝚊𝚞𝚐𝚑𝚝𝚢 𝙱𝚘𝚢[NE PAS LIRE]

𝟷𝟾 | 𝙷𝚘𝚖𝚖𝚊𝚐𝚎

Heyy ! Petite "pause" dans le récit pour un petit hommage que j'estime nécessaire, histoire de calmer ma culpabilité et la conscience d'Edward. J'espère que vous n'êtes pas trop déçus, surtout qu'on aurait dû enchaîner avec Sad Devil ou Naughty Boy. C'est pour le prochain chapitre ! Kiss <3

Sinister lâcha sa batte de baseball sur le corps de M. BugBear. Il s'agenouilla devant son ami, toujours allongé au sol. Slunty accourut à son tour.

— Longue Mèche ! s'exclama la peluche. Debout, allez !

       Sinister dégagea son ami du corps de l'homme aux tissus. Il fut soulagé lorsqu'il observa son flanc se gonfler à la moindre inspiration.

Edward King était toujours en vie.

      Néanmoins, il semblait avoir du mal à conserver cette respiration-là, elle devenait de plus en plus rapide et irrégulière. Sinister réagit dans la foulée :

— Son inhalateur Slunty ! 

— Quoi ? Je l'ai pas, moi ! Pis, je sais même pas comment ça marche !

— Mais non... Laisse-moi faire.

Sinister fouilla les poches d'Edward. Il trouva rapidement l'appareil en question. Il l'emprunta et déboucha l'embout bleu foncé.

— Ouvre la bouche — L'adolescent demanda à Edward en se penchant devant son visage.

        La vue d'Edward était embrumée. Elle n'était pas assez convaincante pour qu'il puisse s'y fier. Il n'y avait que deux êtres devant les flammes. Rien de plus. Et bien sûr, M. BugBear qui s'apprêtait à le tuer. Il tardait, mais il le fera.

« Réveille-toi, gladiateur ! »

Gladiateur ? Hudson ?

      Edward ouvrit les yeux. Il s'appuya sur ses mains pour se redresser. M. BugBear n'était plus au-dessus de lui. Non, à la place, Sinister et Slunty, l'un avec son inhalateur et l'autre, un peu penaud. 

— Edward ! cria Sinister. Tu vas bien ?

       Le garçon tendit le bras vers son inhalateur. Il sentait plus que jamais la pression contre sa cage thoracique et sa dyspnée revenait, heureuse.
       Sinister le lui rendit. Edward le plaça entre ses lèvres avant d'inspirer profondément.

— Il peut plus communiquer, expliqua Slunty à l'adolescent, surpris de l'ignorance de son ami. 

        Slunty mima la gorge coupée d'Edward. Ce n'était pas réellement le cas, mais c'était bien sa gorge qui se rebellait. Sinister hocha la tête, en songeant à la douleur qu'Edward endurait.

— Et ses cheveux ? Pourquoi il me ressemble tout d'un coup ?

       Slunty lâcha un « prou » en haussant les épaules. 
Edward remarqua que Sinister portait de grands tissus tigrés sur les bras. Il s'inquiétait pour ses bras, pour sa crise et pour son nom. Il aurait aimé lui poser la question.
        L'adolescent ne loupa pas le regard curieux auquel s'adonnait Edward en fixant ses bras. Il tira sur le tissu du bout des doigts.

— Ce sont les peaux des peluches du parc. D'après Slunty, elles protégeront mes bras.

Edward acquiesça, rassuré que Sinister n'empirait pas son état pour lui.

     De l'autre côté des flammes, Sinister avait déclaré à Edward que Harry et Jeff avaient été emmenés par Slunty sur le parking. Lui aussi venait de là-bas. Tous trois devaient donc s'y rendre, étant donné que pour une raison floue, les Gourmands n'intervenaient pas.

     Edward avait supplié pour enterrer le corps. Ni une ni deux, ils entrèrent dans une Forêt à Sable — la plus proche de la place — où Slunty se moqua de ses anciens clients ayant brillamment échoué durant les parcours. Sinister creusa un trou à la main pendant qu'Edward chercha des fleurs. Au final, c'étaient des œillets roses pour son pelage rose flamboyant et des chrysanthèmes rouges pour son tempérament unique qu'Edward planta autour du trou marquant le début d'une sépulture. Sinister allongea le corps dans la fosse et le recouvra de sable. Inscrit sur le rocher que Slunty avait taillé avec ses dents à une vitesse fulgurante, son nom, mais surtout : « Il s'est sacrifié parce que c'est lui le véritable gladiateur ».
Ces obsèques n'étaient pas parfaites, mais elles le représentaient bien.
On pria, puis on quitta sa tombe.

𝙷𝚞𝚍𝚜𝚘𝚗 

𝙲𝚛𝚎́𝚊𝚝𝚞𝚛𝚎 𝚋𝚒𝚎𝚗𝚟𝚎𝚒𝚕𝚕𝚊𝚗𝚝𝚎

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 𝚄𝚗 𝚓𝚘𝚞𝚛 𝚍𝚎 𝚙𝚛𝚒𝚗𝚝𝚎𝚖𝚙𝚜, 𝚜𝚊𝚗𝚜 𝚍𝚘𝚞𝚝𝚎 - 𝟷𝟿𝟾𝟺

❝ 𝙸𝚕 𝚜'𝚎𝚜𝚝 𝚜𝚊𝚌𝚛𝚒𝚏𝚒𝚎́ 𝚙𝚊𝚛𝚌𝚎 𝚚𝚞𝚎 𝚌'𝚎𝚜𝚝 𝚕𝚞𝚒 𝚕𝚎 𝚟𝚎́𝚛𝚒𝚝𝚊𝚋𝚕𝚎 𝚐𝚕𝚊𝚍𝚒𝚊𝚝𝚎𝚞𝚛 ❞