Lorsqu'ils eurent recouvré leurs esprits, ils commencèrent à entendre du remue ménage dans le couloir. Pascal interrogea Florence :
- comment tu vois les choses pour aujourd'hui ?
Elle commença à répondre qu'elle préférait qu'ils restent discrets pour le moment, au moins jusqu'à leur retour à Annecy, lorsque quelqu'un se mit à tambouriner à la porte de la chambre avec insistance. C'étaient Jules et Lili manifestement en proie à la panique. Sans réfléchir plus avant, Pascal et Florence jaillirent du lit, passèrent des peignoirs et ouvrirent la porte.Jules et Lili se figèrent, manifestement interloqués, avant de se regarder et de partir dans un fou rire. Surpris, Pascal et Florence leur demandèrent ce qui se passait et les enfants leur expliquèrent qu'ils voulaient voir Florence pour l'organisation de cette journée de lendemain de noces. Comme elle ne répondait pas malgré leurs appels téléphoniques répétés et les coups sur sa porte, ils avaient fini par entrer dans sa chambre, dans laquelle elle n'avait manifestement pas dormi et ils avaient trouvé son portable abandonné sur son lit alors qu'elle ne s'en séparait jamais. Paniqués, ils avaient finalement frappé à la porte de Pascal pour les aider dans leurs recherches.
Florence leva les yeux au plafond :
- au temps pour la discrétion
Jules réagit :
- vous ne comptiez pas nous cacher ça j'espère ? D'abord ça fait combien de temps vous deux ?
- du calme mon chat, nous sommes vos parents, pas l'inverse, mais si vous voulez tout savoir, ça date de cette nuit et on voulait simplement le garder pour nous jusqu'à notre retour à Annecy
- on ne voulait pas empiéter sur votre mariage, c'est votre moment à vous, ajouta PascalÉmue, Lili prit enfin la parole :
- mais vous ne comprenez pas que ça ne fait qu'ajouter à notre bonheur, cela faisait tellement longtemps que nous espérions que vous vous rendriez compte des sentiments que vous éprouvez l'un pour l'autre, nous finissions par désespérer.
À ces mots, Pascal prit sa fille dans ses bras, ils furent immédiatement rejoints par Florence et Jules, formant ainsi une magnifique petite famille recomposée.Après ce merveilleux câlin collectif, Florence leur demanda un quart d'heure, le temps de prendre une douche et de s'habiller, avant de les rejoindre pour poursuivre les Festivités de cette noce champêtre de façon plus décontractée.
Les invités les rejoignirent petit à petit pour un brunch sans façons, en musique, avec les magnifiques montagnes savoyardes dans ce décor de carte postale. Florence et Pascal ne se cachaient plus, leur relation faisait le bonheur de leurs enfants et ils s'aperçurent que leurs amis du commissariat étaient eux aussi enchantés de les voir enfin ensemble. Les nouveaux amants ne se quittaient pas d'une semelle, se touchant sans cesse, se tenant par la main souvent.
Puis vint le moment de retourner vers Annecy. Tous firent leurs bagages et reprirent la route. Comme à l'aller, Florence et Pascal menaient le convoi de véhicules. Pascal conduisait mais il posait régulièrement sa main sur celle de Florence. Ils debriefaient ce week-end, riche en événements et en émotions profondes.
Soudain Florence précisa, taquine :
- au fait, ne crois pas que je te dispense du dîner au restaurant que nous avions évoqué hierPascal roula des yeux et répondit :
-mais je n'en ai jamais douté mon cœur. D'ailleurs, en parlant des paris que nous avions fait, je te rappelle que nous sommes supposés aller en week-end à Venise!- je n'oublie pas, mon amour, et ce sera avec grand plaisir
- mon amour ?
- tu trouves ça prématuré ?
- non, en réalité, j'aime beaucoup... Et moi aussi je t'aime, ajouta-t-il d'une voix infiniment tendre.Leur vie à deux commençait enfin. Le cheminement avait été long mais ils étaient enfin si profondément amoureux et pleinement heureux.
FIN
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Cassandre et Roche : Mariage Champêtre
Hayran KurguMon humble vision du mariage de Jules et Lili, les enfants de Florence Cassandre et Pascal Roche. L'histoire se déroule sur 6 chapitres. Ceci est ma première fiction, j'espère que vous serez indulgents, mais surtout qu'elle vous plaira. Je ne connai...