Chapitre 9

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"Il faut plus de courage pour aimer que pour faire la guerre" La Casa de papel


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Je me réveille tôt, comme toujours. La lumière de l'aube se faufile à travers les lourds rideaux de ma chambre, projetant des ombres étranges sur les murs. Je m'étire, sentant chaque muscle se dénouer, puis je me lève, enfilant une robe de chambre en soie. La journée sera longue et pleines de défis. Heather, notre nouvelle recrue involontaire, commence à poser des questions. Je ne peux pas me permettre de perdre le contrôle.

Je descends dans la cuisine, où Sofia est déjà en train de préparer le petit-déjeuner. Elle me sourit, une lueur d'innocence dans ses yeux que je trouve réconfortante.

- Bonjour, Ruby. Tu veux du café ? Demande-t-elle, sa voix douce et apaisante.

- Oui, merci. J'ai une longue journée devant moi. Dis-je en m'asseyant à la table, personne d'autre n'étant présent.

Elle me sert une tasse de café noir, et je prends une gorgée, savourant la chaleur et l'amertume. C'est un moment de calme avant la tempête. Mon esprit s'active, passant en revue les tâches à accomplir, les décisions à prendre.

Heather doit être surveillée de près. Elle est intelligente, et son esprit curieux pourrait causer des problèmes. Mais il y a aussi d'autres affaires urgentes. Nos relations avec la mafia Milligan deviennent de plus en plus tendues. Des informations compromettantes commencent à circuler, et je dois découvrir qui en est à l'origine.

Je me dirige vers mon bureau après le petit-déjeuner. La pièce est sombre, avec des meubles en bois massifs et des étagères remplies de livres et de dossiers. Je m'assois à mon bureau et ouvre un dossier marqué "Confidentiel". A l'intérieur, des rapports détaillant des transactions douteuses entre ma mafia et celle de Marco. Des chiffres exorbitants, des transferts d'armes, des achats de terrains stratégiques. Tout cela pourrait nous ruiner si cela tombait entre de mauvaises mains.

Je passe la matinée à étudier les documents, cherchant des indices. Mon téléphone sonne, interrompant ma concentration. C'est Luca, mon bras droit.

Appel téléphonique

- Nous avons un problème. Un de nos hommes a été pris en train de vendre des informations aux Milligan. Dit-il de sa voix grave.

- Amène-le moi. Ordonné-je, ma colère montant.

Fin de l'appel.

Quelques minutes plus tard, Luca entre dans mon bureau, traînant derrière lui un homme que je reconnais comme étant Raphaël, un de mes subalternes. Il a le visage couvert de sueur et ses yeux montrent sa peur.

Je me lève et m'approche de lui, chaque pas calculé pour instiller la peur. Mon regard est froid, et je sens sa terreur augmenter.

- Où as-tu trouvé les informations que tu as donné ? Celles-ci étaient confidentielles ! Dis-je d'une voix glaciale en lui donnant un coup de point dans le ventre.

Il balbutie des excuses, des promesses. Inutiles. J'attrape un couteau dans mon bureau et le plante dans sa cuisse sans hésiter. Son hurlement résonne dans la pièce, mais cela ne fait que renforcer ma détermination.

- Réponds-moi ! Rugis-je.

L'homme s'effondre en larmes, avouant finalement tout ce que je veux savoir. Je m'éloigne, laissant Luca finir le travail. Chaque acte de violence me rappelle la nécessité de la peur et du respect. Sans cela, le pouvoir n'est qu'une illusion.

L'ange démoniaque Où les histoires vivent. Découvrez maintenant