Le Vice (Doflamingo x Reader)

Un

Cette fanfiction comporte des parties assez troublantes et tristes, mais elles sont importantes pour l'intrigue. Ceci est à titre d'avertissement.

Dowly, ce qui veut dire duvet ou quelque chose de doux, restera dowly pour le français, étant donné que ce mot devient ton surnom.

J'entre dans un petit bar, au commencement du Nouveau Monde. L'air est imprégné de l'odeur d'alcool et de moisissure. La plupart des clients sont des pirates à l'air maléfique, mais j'y suis habituées.

Pourquoi je me retrouve toujours dans des endroits comme celui-ci depuis que j'ai quitté la Marine ?

L'homme que je recherche est assis dans le recoin le plus caché, je m'y dirige en prenant une profonde inspiration.

Je ne l'ai pas vu depuis si longtemps.

Reste calme (T/P). Tu quitteras cet endroit en un clin d'œil.

Je tire ma capuche noire pour cacher mon visage. Cela ne m'aide pas du tout, certains pirates commencent à siffler et tente de me toucher.

Mais dès que je suis à leurs côtés, ils se taisent tous et retournent silencieusement à leur alcool. Mon ami le remarque, son attention se tourne vers moi avant que je ne l'atteigne.

Je m'assois en face de lui sans un mot et baisse ma cape pour le regarder dans les yeux. Ensuite, je sors une affiche de prime pliée que je chéris plus que tout ce que je possède et je lui remets.

Kuzan me regarde avec un sourcil levé et prend le morceau de papier délabré.

- Cela fait longtemps que l'on ne sait pas vu, (T/P). Je suis heureux que tu aies survécu à ces deux années, après avoir fui la guerre.

- Où est-il ? Je demande en désignant l'avis de recherche.

Kuzan le déplie et ses yeux s'écarquillent lorsqu'il reconnait le visage.

Je dois travailler sur mes manières, mais j'ai passé tellement de temps, seule.

- Oh la la, ce n'est plus un pirate ordinaire. Tu devrais plutôt te soucier de ta prime que de cet homme. De combien ta prime est déjà... ? Mhm, ma foi, c'est un gros chiffre. Mais tu sembles oublier que je ne suis plus officier de la Marine. Soupire l'ancien amiral.

- Moi non plus, mais nous étions amis à l'époque, Kuzan. S'il te plait, je te dois la vie, mais ça ne vaut rien si je ne le retrouve pas.

- Pourquoi tu t'en soucies, vu que tu as quitté les marines ?

Parce que mon frère et le dernier de ma famille.

- Je te dirai tout après que tu l'auras trouvé. Je l'ai cherché presque toute ma vie et tu es ma seule chance. Je lui promets en remettant l'affiche dans ma poche.

Je ne pourrais pas te poser la question en tant que Marine, mais maintenant tout est différent. Je n'ai rien à perdre.

Kuzan secoue lentement la tête.

- Je vais voir ce que je peux faire. Me dit-il en se levant avec un léger sourire que je lui retourne.

- Sois à la falaise des hiboux à l'est, à minuit. Si je trouve quelque chose, je te le dirai là-bas. Il continue de marcher et quitte le bar miteux en se penchant un peu pour éviter de se cogner la tête contre le plafond.

Je prends la demi-bouteille de saké qu'il a laissé et j'en bois un peu.

En voyant sa silhouette verte disparaitre, je pense au fait que jamais je ne m'habituerai à le voir sans l'uniforme de la marine.