Run Away

CHAPITRE 13 : Axton

Hello la team ! Je suis généreuse ce soir, je vous balance deux chapitres mouahahahaha

(en vérité, c'est parce que j'avance bien sur la suite alors c'est cadeau)

On apprendra quelque chose de crucial ici, n'hésitez pas à commenter vos théories 🫣

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— T'en as pas marre de fumer ?

— T'en as pas marre de me faire chier ? je lui réponds, agacé.

Blake se prend pour mon père parfois et lui foutre mon poing dans la gueule est très tentant, notamment en ce moment. Il me rabâche la même chose tout le temps, c'est redondant.

— T'es aigri, c'est un truc de malade, mec. C'est la nana du club qui te rend nerveux comme ça ou quoi ?

Je le frappe à l'épaule tandis qu'il ne me lâche pas. Il est venu avec moi pour chercher des clopes après les cours du jour mais c'est plus gênant qu'autre chose à vrai dire.

— Je t'emmerde, Blake. Va baiser tes meufs quasi mineures au lieu de jouer au bon samaritain.

Il rit.

— J'ai déjà baisé aujourd'hui, ça ira. Et puis, elles sont toujours consentantes et majeures je te signale, me contre-t-il en revenant marcher près de moi.

Le ciel est plutôt nuageux mais il ne pleut pas malheureusement. J'aime la pluie, j'aurais voulu qu'il pleuve pour détendre un peu mes pensées.

J'aurais été tranquille car, a contrario, Blake déteste la pluie.

— Pas à moi, Blake.

— J'te jure !

Il marche à reculons pour me faire face.

— Quel intérêt j'aurais à aller en taule à mon si jeune âge ? je fonctionne qu'avec la franchise.

Je ne réponds pas et tire une nouvelle taff de ma cigarette avant de lui souffler la fumée sur le visage qu'il balaie de la main en grimaçant.

— T'es dégueu !

Je souris en coin.

Il remet sa main dans sa poche toujours à reculons tandis que je regarde le poteau se rapprocher de lui.

Il ne l'a pas vu.

Il me traite comme un gamin ? Alors je le serai.

Je ne le préviens pas de l'arrivée imminente dudit poteau et lorsqu'il se le prend, je ris à gorge déployée tandis qu'il chancelle encore après le coup.

— Putain ! T'aurais pu prévenir !

Je m'arrête face à lui cette fois-ci, toujours en riant à gorge déployée.

— Tu me traites comme un gamin ? Alors je le serai, enculé !

Il s'approche de moi rapidement et essaie de me donner un coup mais je l'arrête vivement avant de le repousser, mon rire irritant ses poils.

— Je te déteste, t'as qu'à t'étouffer et mourir avec cette merde, enrage-t-il en désignant la clope que j'éteins maintenant avec mon pied.

— Mais ne compte pas sur moi pour venir te voir à l'hôpital, ajoute-t-il.