Run Away

CHAPITRE 16 : Judith

Hello les stars ! Run Away est enfin terminé de mon côté et je suis heureuse de pouvoir poser ce point final... ça me fend le coeur et en même temps, je suis heureuse d'avoir terminé cette histoire 🥹

Le rythme des chapitres ici sera donc plus rapide qu'avant puisque tout est terminé. Je suis en réécriture mais rien de terrible. 

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Bonne lecture ! 

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Poltron.

Couarde.

Peu importe le mot utilisé, c'est ce que je suis en cet instant. Une lâche.

Voilà dix minutes que je suis dans les vestiaires du club à me demander si j'en sors ou non. À faire des allers retours sur moi-même puis en revenant observer Ax à travers le trou de la serrure en train de s'entraîner avec Soren sur le ring.

Je n'arrive pas à ressortir de ces vestiaires parce que mon cœur bat à cent à l'heure, je suffoque, j'ai peur et je suis excitée en même temps.
Je ne comprends pas...

Qu'est-ce qu'il m'arrive ?

Depuis quand suis-je timide à ne plus oser sortir de ma zone de confort qui sont les vestiaires en ce moment même ? Et puis, de quoi ai-je peur ?

Ai-je seulement peur ?

Je suis terrifiée.

Mon corps réagit au sien et je n'arrive pas à le contrôler, voilà ce qui m'effraie. Je pense à lui presque... tous les jours et c'est un enfer. Je n'ai pas le droit de continuer comme ça mais... je suis souvent ramener à la réalité des choses : Axton River me plaît et c'est un véritable désastre.

Lorsque je suis arrivée tout à l'heure pour mes séances d'entraînement quotidiennes, c'est Maxwell qui m'a accueillie pendant qu'Ax m'a simplement saluée de loin étant en train d'entraîner une dame un peu plus âgée que moi. Mon cœur s'est serré à la vue de cette situation pourtant je n'ai rien à lui devoir et moi non plus.

Surtout qu'il ne s'est rien passé, il fait son job.

Et me voilà pétrifiée à l'idée d'y retourner car lorsqu'il a croisé mon regard affolé face à la situation, j'ai pris peur et lui ai tourné le dos pour vite aller me changer dans les vestiaires des femmes.
Les deux femmes qui y étaient déjà m'ont dévisagé comme si j'avais le diable aux fesses et c'est pas tout à fait faux en réalité. Je les ai rassurés en montrant un sourire plutôt normal même si sous la force de l'obligation, mon sourire s'est transformé en une grimaçante qu'elles n'ont pas pris comme "normale".

Je crois qu'elles finissaient de s'entraîner puisqu'elles ont remis leur jean et vêtements normaux avant de quitter les vestiaires.
Bon dieu, je n'ai jamais autant mieux respiré qu'après leur départ.

Je suis pitoyable.

Lorsque je regarde à nouveau Ax à travers la serrure, il est dos à moi mais avant que j'arrête d'être une psychopathe à le regarder à travers le trou de la porte, il se retourne nonchalamment vers ma direction puis secoue la tête et reprend ses mouvements démonstratifs à cette dame en face de lui.

Je ne suis pas jalouse.

Non.

Si ?

Merde.