Chapitre 7

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CLARA  ADAMS

Les rayons du soleil me réveillent doucement, mais à peine ai-je ouvert les yeux qu'une forte migraine me frappe de plein fouet. C'est la dernière fois que je bois autant. Je me retourne dans le lit et réalise immédiatement que ce n'est pas ma chambre. Un sentiment de panique commence à m'envahir. Où suis-je ? Pourquoi ne suis-je pas chez moi ? En plus, je ne porte plus les vêtements de la veille.

Je regarde autour de moi, essayant de fouiller dans ma mémoire floue pour comprendre comment j'ai pu finir ici. À ma gauche, sur la table de chevet, je vois un verre de jus et des comprimés avec un post-it. « Buvez ça, ça aidera votre gueule de bois ». La calligraphie soignée est sans équivoque, c'est celle de Luca. Je souffle de soulagement. D'accord, au moins je suis en sécurité.

Je prends le jus et les comprimés, espérant que cela aidera à calmer ma tête battante. Mais des questions commencent à tourner dans mon esprit. Comment suis-je arrivée ici ? Est-ce que Luca m'a déshabillée ? Est-ce qu'il s'est passé quelque chose entre nous ?

Tellement absorbée par mes pensées, je n'entends pas la porte s'ouvrir. Luca entre, vêtu de manière décontractée, un col roulé qui souligne parfaitement ses muscles.

"Buongiorno Clara, tu as bien dormi ?" demande Luca, sa voix douce et légèrement amusée.

Je le regarde, encore un peu perdue. "Quelle heure est-il ?"

"Il est un peu plus de 11h," répond-il calmement.

Une vague de honte me submerge. "Est-ce que c'est vous qui m'avez déshabillée ?" Ma voix tremble légèrement alors que j'ose poser la question.

Luca arbore un sourire moqueur. "Tu ne t'en souviens pas ?" demande-t-il avec une pointe de taquinerie. "Tu as vomi dans ma voiture."

Oh Dio, fais que je disparaisse. La honte m'envahit. Je veux être enterrée vivante.

Mais une question plus pressante traverse mon esprit. "Comment vous saviez où j'étais ? Et Émilie, est-elle bien rentrée ?"

"Le propriétaire du club est un ami," explique Luca. "Il s'est assuré qu'Émilie rentre chez elle en sécurité."

"Merci," murmurai-je, encore abasourdie par la tournure des événements.

"Tu peux prendre une douche si tu veux," propose Luca. "Je t'ai acheté des vêtements. Ensuite, tu descendras manger et nous pourrons parler."

Je hoche la tête, me sentant un peu comme une enfant perdue. "Pourquoi tout ça ?"

"Parce qu'aujourd'hui c'est dimanche," dit-il en souriant. "Et je veux ta réponse à ma proposition."

La proposition de mariage. Bien sûr.

Je me lève péniblement du lit, mes muscles protestant à chaque mouvement. La douche semble être une excellente idée. Sous la douche, l'eau chaude détend mes muscles tendus et apaise la douleur lancinante dans ma tête. Enfin un moment de calme. Après un long moment, je sors de la salle de bain, enroulée dans un peignoir moelleux, et je m'arrête pour inspecter la chambre de Luca. C'est un espace magnifique, sophistiqué et élégant, typique d'un architecte de son calibre. Les murs sont d'un gris doux, agrémentés d'œuvres d'art contemporaines. Le mobilier, en bois sombre, est épuré et chic. La grande fenêtre laisse entrer une lumière naturelle qui illumine la pièce de manière presque surnaturelle. Pas étonnant que Luca vive dans un endroit si raffiné.

je trouve les vêtements que Luca m'a achetés. Une simple robe d'été, élégante et confortable. Il a bon goût, je dois l'admettre. Je m'habille rapidement, sentant déjà un peu plus humaine. J'attrape mon téléphone pour envoyer un message à Émilie, lui demandant si elle est bien rentrée. Une fois rassurée, je descends les escaliers et trouve Luca en train de mettre la table.

Un contrat de cœurs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant