CHAPITRE QUATRE

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Love Again - MIRA
"Cause we were something real special"

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Le lecteur est prié de faire preuve de vigilance, une partie de ce chapitre traitant de surveillance/stalking (omniprésence), entité religieuse (secte), et sang.

chapitre quatre

Rouge.

Rouge.

Rouge.

Le rouge est un champ chromatique regroupant les couleurs vives situées sur le cercle chromatique entre l'orange et les pourpres. Lavé de blanc, il devient rose, assombri et grisé, on l'appelle brun. Le rouge est une couleur.
Une couleur équivoque au danger, à la violence, et à l'excitation. Une couleur qui, quand l'on cherche à en extraire une signification beaucoup plus profonde, au-delà de ses attraits parfois repoussants, devient alors la couleur du principe vital même. Parce qu'au-delà de toute la violence, le rouge évoque également une sensualité lui étant propre, une passion, un amour pour tout ce qui a trait au vivant.

Rouge.

Selon la psychologie des couleurs, le rouge à un effet stimulant, parfois chaleureux, permettant de dynamiser l'espace et les différentes énergies. Basé sur cette même psychologie, il est dit que le rouge, selon son intensité et le contexte dans lequel il est utilisé, le rouge peut alors rapidement devenir ce que l'on qualifie d'agressif.

Rouge.

C'est à travers cette couleur que tout commença, que tout prit enfin sens, dans la vie du jeune Kim.
Du haut de ses 9 ans, il ne comprenait pas grand-chose au sujet du monde des adultes, mais il savait une chose: sa mère l'aimait. La nuit, elle venait le bercer de sa douce voix, facilement enrhumée et enrouée face aux températures hivernales. Couverture aussi fine et épaisse qu'une feuille de papier, ils se réchauffaient en se collant l'un l'autre, observant les rayons du clair de lune passer au travers des barreaux de la minuscule fenêtre. Pour les repas, ils sortaient toujours rejoindre des gens leur étant similaires en tout point: des vêtements vieux et sales, une hygiène déplorable et un corps amaigri par la pauvreté. Toutefois, ils se serraient les coudes.

Ce fut vers 19XX que l’on vint les secourir. Des hommes, vêtus d’uniformes, étaient venus à leur rencontre et leur avaient ouvert les bras. C’est dans une grande maison blanche semblable à un dé de jeux de sociétés leur appartenant, qu’il leur fut possible de se doucher et d’emprunter des vêtements propres. Tout était devenu beaucoup plus beau, beaucoup plus simple. Habillé de blanc -pour la première de sa vie, Seungmin sentait sur lui l’odeur inconnue du savon- ils pouvaient même assister à la messe du dimanche, écoutant avec ferveur le partage du pasteur. L’arrivée de ces hommes avait changé le quotidien de l’enfant et de sa mère, et celui d’un nombre incalculable de famille.

STALKER, seunginOù les histoires vivent. Découvrez maintenant