PDV Annie
-Vous vous êtes bien foutu de moi....Archille ou non ,Ambroise ,je ne sais même plus qui s'est ,tentes de s'approcher de moi mais je recule, ma tête me lance tellement. Comment comment ont ils pu jouer ainsi avec moi?Qu'ai je fais pour mériter ça ?Celui avec qui j'ai parlé ce matin essaie encore une nouvelle tentative d'approche mais je l'arrête
-N'essaies même pas de faire un pas de plus
-S'il te plaît Annie laiss...
-Je ne veux rien entendre qui sorte de l'une de vos bouches tout ce que je veux c'est m'éloigner...Je me dirige vers le hall mais je peux entendre leur pas derrière moi ,ils me suivent ,arrivé à l'entrée je vois une voiture garée c'est la voiture de sport avec laquelle j'étais sorti hier avec je ne sais plus qui .Je secoue la tête pour oublier ça et me concentre sur mon objectif du moment, m'éloigner .Je vois deux des gorilles qui restent à l'habitude à l'entrée me faire obstacle .Mais à l'heure actuelle je me crois capable de tout et ce n'est pas bien ,je le dis pour eux. Sur un ton que je voudrais calme je leur dis
-Donnez moi les clefs et laissez moi passer
Je pouvais voir qu'ils s'étaient arrêter un peu plus loin et c'est bien mieux pour eux
-Annie ...
Je cris assez fort pour qu'il entende mais sans me retourner pour autant
-Dis à tes gorilles de me laisser passer s'ils ne veulent pas passer un sale quart d'heure
Sentant que l'heure n'était pas à la discussion ,il lâcha un soupir et leur dis
-Faites ce qu'elle veut
Sur ce ils se dégagent pour me donner accès à la voiture et le voiturier me remet les clefs.Juste avant d'entrer je leur lance un dernier conseil que j'espère qu'ils suivront
-Ne vous avisez pas de me suivre et désactiver toute localisation relié à l'engin,si jamais je me rends compte que ce n'est pas le cas je vous promets que c'est la dernière fois que vous verrez mon visage
Après ces mots je m'engoufre dans le local et démarre. Une chance qu'elle soit automatique j'essaierai de m'en sortir en étant en un seul morceau. Après avoir franchi le seuil du domaine des tas d'images me reviennent en tête des moments passés avec eux et le sentiment de ne pas savoir avec qui je les ai passé aussi ,j'en viens même à me demander si je connais vraiment le père de mes enfants .Je touche mon ventre et ne peux empêcher les larmes de couler .Qu'ai je bien fais pour mériter qu'on se joue de la sorte de moi pourquoi à chaque fois que je vois une once de bonheur il faut que tout soit détruit est ce que je suis destinée à ne pas être heureuse ? J'étais tellement plongée dans mes réflexions que je n'ai fais que rouler, une bonne chose que la maison où l'on était soit éloigné de la ville sinon j'aurai déjà causé un accident .Je vois une petite ville se formé devant moi mais je ne sais pas du tout où je suis ni sur quelle distance j'ai roulé. La réalité me frappe en pleine figure je suis dans un pays que je ne connais pas où on parle une langue que je ne connais pas et où je suis seule ,livré à moi même et enceinte. Je sens que je commence par paniquer mais essaie de me contrôler. Je pensais me contrôler mais mon corps me prouva le contraire lorsque je sentis un liquide couler .Que se passe t'il ?Je me gare sur un côté et jette un coup d'œil un peu plus bas ,ooh non. Je touche et suis soulagé de voir que ce n'était pas du sang cela veut donc dire que j'ai perdu les eaux. Comment? pourquoi??La grossesse n'est pourtant pas à terme ensuite je pense à mes enfants ooh non je veux pas les perdre .Complètement apeuré j'ouvre la portière et malgré le fait que je sens mes forces me lâcher je m'avance vers l'extérieur en criant de toute mes forces
-Aidez moi aidez moi je vous en prie...
Je sentais que je perdais connaissance mais avant que je ne percute le sol quelqu'un me retient .Je fais un dernier effort pour lui confier mon inquiétude même s'il se pourrait que ce dernier ne me comprenne pas.
-Mes bébés....sauvez...mes..bé...bés...
...........-Dégagez une urgence
-Que se passe t'il?
-Je ne sais pas j'ai vu cette femme se sentir mal mais avant qu'elle ne perde connaissance elle bredouillait quelque chose que j'ai pas vraiment compris
L'homme de santé jette un coup d'œil à la femme que cet homme a dans ses bras et comprend immédiatement la situation quand il voit le bas de sa robe
Il se dirige vers l'accueil aussi rapidement que possible
-La salle 5 est elle libre ?
-Oui docteur
- Préparez là immédiatement et faites venir deux gynécologues nous avons une femme qui a perdu connaissance mais au vu de ce que j'ai observé, il se pourrait bien qu'elle ait perdu les eaux également. Préparez le matériel pour qu'on vérifie son état
La secrétaire qui semblait aux débuts déstabilisé par le fait que ce docteur lui adresse la parole se ressaisi vite quand elle comprend l'urgence de la situation. Elle passe immédiatement les appels nécessaires. Le docteur se dirige vers le jeune homme et lui prend la femme des bras .Ensemble ils se dirigent vers la zone où se situe les blocs plus précisément la salle 5. Des infirmières munies d'un brancard ne tardent pas à le rattraper posant ainsi la femme là dessus .Il se hasarde enfin à voir le visage de cette jeune dame inconsciente. Et la première chose qui le saisit sont ces traits .Il comprend immédiatement qu'il s'agit d'une étrangère. Décidé à la suivre dans la salle il est stopé dans son élan par le bruit de sa sonnerie.
-Mais tu es où ??Monsieur Schmidt t'attends ,j'ai dû lui mentir qu'une urgence t'avais retenu
-Mais....
-Ne t'expliques pas viens vite si tu ne veux pas qu'on perde cet investissement
Ce dernier au pied du mur lance un dernier regard vers la salle où doit se trouver la jeune dame et répond tout en y faisant dos
-C'est bon je serai là dans 10min
-Quoi t'es encore à l'hôpital ?
-Beh ....
-Mais fais vite alors
Il n'a pas le temps d'en placé une que celle ci avait déjà raccroché. Il jure dans sa barbe qu'elle aura sa peau un jour .Et en de grande enjambées il revient vite à l'accueil. Il jette un coup d'œil à sa montre, effectivement le temps ne semblait pas l'attendre et c'est en ayant une dernière pensée pour la jeune femme qu'il quitte l'hôpital.
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Juste un coup d'un soir
General FictionLa vie ne m'a vraiment pas fait de cadeau .Pendant toute mon enfance j'ai dû subir le courroux de ma grande soeur qui pour une raison que j'ignore m'a toujours détesté. Elle ne manquait jamais d'une occasion pour me rappeler à quel point j'étais la...