Chapitre 20

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Le lendemain midi, je me levais tranquillement

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Le lendemain midi, je me levais tranquillement. Le sommeil avait été réparateur et je me sentais bien. Après mon petit-déjeuner, ne voyant pas Yaz, inquiète je décidais d’aller voir dans son bureau. Mais celui-ci était vide. La porte de sa chambre était pour une fois, entrouverte. Passant discrètement la tête, je voulais m’assurer qu’il était bien là. Allongé sur le ventre, quelques mèches noires tombaient sur son visage. L’air serein, il semblait apaiser. Une expression qui se faisait rare sur sa figure. Contemplant une fois de plus son immense tatouage et ses muscles, sachant que je ne me lasserais jamais de cette vue. Mon cœur s’affolait devant ce merveilleux spectacle. Des papillons dans le ventre, je le trouvais sublime. Naturellement, un soupir se frayait un chemin entre mes lèvres. Secouant la tête, je devais sortir. Fermant doucement la porte, je faisais une grimace, en espérant ne pas le réveiller. Il avait tellement de sommeil à rattraper, que je ne pouvais pas imaginer à quelle heure, il se réveillerait. En forme, je me lançais dans les corvées. Il y avait des vêtements, qui débordaient du bac à linge. Et l’appartement, commençait à avoir besoin d’un coup de propre. Mettant mon casque, la musique à fond, j’étais efficace. L’après-midi était passée à une vitesse folle. Contente de moi, je décidais de lire un peu, avant de me laver.
Finissant de prendre une douche, j’attrapais une serviette. Je la serrais autour de la taille, lorsque la porte s’ouvrait. La tête en plein brouillard, Yazuro faisait quelques pas. Ne m'ayant pas vu, il se grattait les yeux et baillait à s’en casser la mâchoire. Le teint plus frais qu’hier, il avait bonne mine. Ayant repris des couleurs, ses traits étaient toujours détendus. Je l'interpellai, surprise.

- Yaz !

- J'ai trop bien dormi. Ça fait du bien !

Agacée, passant la langue sur mes dents, je soufflais. Il n’en avait rien à faire, comme à son habitude. Ne faisant qu’à sa tête, il m’ignorant totalement. À peine levé, il m’exaspérait déjà. Il pouvait embraser mon âme, réchauffer mon corps et émerveiller mon cœur. Pourtant, il incendiait mes nerfs avec une telle facilité, que j’en étais frustrée. Avançant d'un pas, il arrivait devant le lavabo. Comme si de rien n'était, il se passait de l'eau sur le visage. Chaque muscle de son dos, dansait sous l’encre qui embellissait sa peau. Déglutissant difficilement, il me rendait folle. Et dans tous les sens du terme. Je voulais qu’il sorte.

- Tu pourrais au moins, sortir le temps que je m'habille ?

S'essuyant le visage, il passa la main dans ses cheveux. Un sourire en coin, il me regardait à travers le miroir. Son insolence étant dessinée sur ses traits, elle semblait être au maximum. Il avait une idée derrière la tête. Et, je ne voulais pas savoir à quoi il pensait. Le brun pouvait être énervant habituellement. Mais ayant plus que bien dormi, je ne donnais pas cher de ma peau.

- Je n'en ai pas spécialement envie. Disait-il, en se tournant vers moi.

- Tu ne veux pas sortir. Sérieusement ? Disais-je en serrant la mâchoire, à m’en casser une dent.

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