Chapitre 24

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Avançant rapidement, j’étais énervée

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Avançant rapidement, j’étais énervée. Hors de moi, j’arrivais à la hauteur de ma mère et mon ex. Regardant mon père, il m’aidait à les amener dans le bureau de Tadaho. A peine nous arrivions devant, que ma mère me faisait un scandale. Hurlant que je ne devais pas l’épouser, que je ratais ma vie et que je ne devais pas me marier avec un voyou comme lui. Méritant mieux, elle était venue avec Vincenzo, tout naturellement. Pensait-elle vraiment qu’il était mieux ? Car il était loin d’être l’homme pour qui il se faisait passer.
N’y croyant pas mes oreilles, je lui demandais de sortir. Elle était venue, avec l’homme qui m’avait fait le plus de mal. Je m’étais retrouver en enfer à cause de lui. Irrespectueuse envers nos hôtes, mais également avec mon futur mari, je lui faisais comprendre que son comportement était totalement inconcevable. Ne cautionnant pas cette attitude et ses cris, je la chassais de la maison en lui disant de ne pas venir la semaine prochaine. Surtout, si c’était pour être ainsi. Je bouillonnais et ça se voyait. J’avais des difficultés à me maîtriser, mes mains tremblantes comme jamais. Mal à l'aise et surprise par mon aplomb, elle partait le regard noir et en râlant. Vexée, elle me signalait ne pas vouloir venir de toute manière.
Soupirant, je me tournais vers lui. L’interrogeant du regard, il baissait les yeux. Mais, il osait me demander si on pouvait discuter. Fronçant les sourcils, je lui répondais que je n’avais rien à lui dire. D’une voix triste, il me confiait ses sentiments,

- Je t’aime Ennely, tu es toute ma vie. S’il te plaît, réfléchis à ce que tu fais ! On pourrait tout recommencer tu sais.

Riant jaune, je m’avançais d’un pas. Nos nez se touchaient presque. Folle de rage, il avait oser. Moi, toute sa vie ? Après ce qu’il m’avait fait endurer. Des mois avant et après notre rupture. Ne me reconnaissant même plus dans une glace, tellement il m’avait détruite. Je savais ce que je valais aujourd’hui. Après une année difficile et douloureuse, après ces dernières semaines, je me savais forte et courageuse. Je m’étais rendu compte qu’il n’était pas fait pour moi, qu’il avait eu raison de partir. Même si cela avait été dur à accepter, j’étais certaine, que c’était le bon choix. Puis d’un ton sec, je lui répondais,

- J’ai eu du mal à t’oublier, c’est vrai. J’ai souffert à ton départ et c’est encore douloureux parfois.

- Alors laisse nous une seconde chance. S’il te plaît Ennély !

- J'ai quelques sentiments pour toi, mais c'est de la nostalgie et non de l'amour Vincenzo.

Un silence malaisant ce faisait entendre. Je voulais simplement qu’il parte. Il m’avait fait trop de mal, trop longtemps. De quel droit, il osait revenir dans ma vie. Secouant la tête, je passais ma langue sur mes dents. Le volcan au fond de moi avait explosé. Il ne méritait aucune seconde chance. Il n’avait rien fait pour sauver notre relation. Il y avait mis un point final. Sans même me consulter, car c'était trop dur pour lui. Il nous avait laissé couler lorsque je me battais pour deux. Alors non, c’était bien trop facile de dire désolé, quand on a passé plusieurs mois à panser ses plaies, seule. Jour après jour, je me suis battu contre moi-même, pour revenir de ce désastre, qui se jouait dans mon esprit. Mon cœur fissurer de partout, ne pourrait peut-être plus jamais aimer, à cause de ces blessures. A cause de lui. Tout ce temps à me reconstruire, pour qu’il revienne aussi paisiblement. Lorsque moi, je suis censée aller bien, avec un autre. Comment pouvait-il me faire ça ? D’un ton grave et menaçant, je lui répondais,

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