9-1-1 : Liaisons et Amertume via Reddit

Chapitre 4 : Ana pendant le rétablissement d'Eddie

u/LuckyBucky

r/AITA : pour aider mon meilleur ami à se remettre d'une blessure ?

Ceci est, je suppose, une saga continue et vous pouvez trouver mes derniers posts à ce sujet [ici], [ici] et [ici]. Et je sais que le titre donne l'impression que la réponse est évidente, mais je pense qu'il y a plus en jeu ici.

Mon meilleur ami (E, 34M) a été blessé récemment et a passé environ 15 jours à l'hôpital. Il est rentré chez lui il y a approximativement une semaine. Comme je (30M) suis resté chez lui pour m'occuper de son fils (C, 10), nous avons tous pensé qu'il serait plus intelligent que je prenne du temps libre pour aider E à ce ré-acclimater à son environnement. Ceux qui ont pris cette décision étaient moi-même, E, C, notre patron, l'aide-soignante à domicile de C, H, ainsi que la tante et L'Abuela de E. Mon patron et moi avons également décidé que je prendrais du temps libre car j'ai été témoin de la blessure de mon ami et nous savons tous que cela me ferait du bien de le voir debout et d'être avec lui. E ne se souvient de rien sauf de moi couvert de sang et puis du noir, mais je me souviens de tout ce qui s'est passé en détail. Maintenant que le stress de l'hospitalisation de E est parti, j'ai commencé à avoir des cauchemars sur l'événement (youpi, SSPT) et j'ai plus souvent des cauchemars d'événements passés, et cela aide d'avoir lui et C là quand je me réveille inévitablement en hurlant au moins trois fois par nuit. J'ai constamment proposé de partir la nuit pour qu'ils puissent tous les deux dormir tranquillement, mais E et C m'ont tous deux dit, sans équivoque, que je ne suis pas autorisé à partir. E a dit qu'il préférerait se réveiller que de savoir que je suis seul dans mon appartement vide me réveillant sans rien pour me réconforter, et savoir que je suis là a aidé à les calmer tous les deux, E car maintenant il est handicapé et si un intrus entrait, il ne pourrait vraiment rien faire, et C aime savoir qu'il est en sécurité et que je suis en sécurité.

Récemment, la petite amie de E (A, 27F) a découvert que j'ai séjourné avec les garçons et que je m'occupe d'eux. Elle a un peu éclaté contre E en disant qu'elle devrait être celle qui s'occupe d'eux et qui dort dans son lit avec lui. Je ne dors pas dans son lit, pour des raisons évidentes, je dors sur le canapé. Elle n'arrêtait pas de dire qu'elle était sa petite amie, et qu'ils étaient ensemble depuis quatre mois entiers, et qu'elle devrait être celle qui s'occupe d'eux. Elle a dit, et je paraphrase, « J'ai gracieusement laissé OP te ramener de l'hôpital, le moins que tu puisses faire est de me laisser m'occuper de toi. » Ce que j'ai trouvé un peu ridicule, mais bon, je n'ai jamais vraiment eu de relation sérieuse, donc peut-être que c'était le cas ?

Quoi qu'il en soit, je ne sais pas. Je veux dire, quand j'ai eu une grave blessure à la jambe, mon ami s'est occupé de moi pendant des mois, et quand j'étais en dépression, C m'a aidé à en sortir. Après que C et moi avons été pris dans le tsunami ensemble, E nous a tous les deux ramenés chez lui et m'a beaucoup aidé car, entre nous deux, mes blessures physiques étaient plus graves que celles de C. Quand mon ami a été blessé auparavant et a failli se noyer et a eu une légère hypothermie, c'est moi qui me suis occupé de lui, et je suis resté avec lui jusqu'à ce qu'il puisse être laissé seul. Certes, à ce moment-là, nous nous câlinions pas mal parce que la meilleure façon de se réchauffer est par la chaleur corporelle, donc...

Bref, mon point est que nous nous sommes toujours occupés les uns des autres, cela ne m'est même pas venu à l'esprit que peut-être quelqu'un d'autre devrait le faire. Mais, en même temps, aucun de nous n'a jamais eu de petite amie pendant que nous étions blessés. Le plus proche que nous avons eu, c'est quand j'avais une petite amie quand j'ai initialement eu cette première blessure, et elle et moi nous sommes séparés à peu près au moment où je suis sorti de l'hôpital, donc elle n'était pas vraiment là pour la convalescence.