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Un claquement.
Un cri.
Un grognement.
Un grincement.
Encore.
Encore.
Et encore.
Malgré la faim qui me tiraille depuis trop longtemps maintenant, je n'ose pas vraiment bouger, de peur que maman fasse comme la dernière fois.
Donc je reste dans cette position, dos au bruit, essayant de respirer le moins fort possible pour ne pas me faire remarquer.
1,2,3.
1,2,3.
1,2,3.
Ça sera bientôt fini.
Après une série de cris plus fort, tout s'arrête comme d'habitude.
J'entends les draps se froisser et une masse énorme s'écroulait sur le lit, créant un bruit monstrueux.
Maman — Maintenant, tu as ce que tu veux, donne moi ma cam, Ugo.
Un ricanement se fit entendre.
Ugo — Ce que je veux, laisse moi rire. Ta chatte est devenue si large qu'un train pourrait y passer, Alma. Ce que je veux là, c'est cette petite fille qui est en train de faire semblant de dormir.
En entendant ces paroles, je sens mon corps se figer. Et instinctivement, je me recroqueville sur moi même.
Maman — Très drôle, Ugo.
Ugo — C'est dommage... Au pire, je peux te prendre par le cul pendant qu'elle nous regarde, comme la dernière fois.
Non.
Non.
Non.
Non.
Je veux pas, s'il vous plaît, pas encore...
J'entends maman se lever brusquement et se diriger vers mon lit.
Brutalement, je me relève et me colle au mur pour éviter tout contact, mais mon geste ne lui plaît pas vu que je reçois une violente gifle.
Ma tête cogne fortement contre le mur et un filet de sang s'écoule de mon nez. Mes yeux se remplissent de larmes et mon regard se fait suppliant.
Maman — Aller, enlève ton pantalon.
Je m'exécute, les larmes coulant le long de mes joues.
Elle saisit mes doigts qu'elle pose en bas, là où papa disait, que je devais laisser personne toucher.
Maman — Allez frotte toi comme je te l'ai appris.
Une nouvelle fois, je m'exécute mécaniquement par peur de prendre un autre coup.
Je détourne le regard et croise le regard d'Ugo, qui me regarde en faisant des gestes bizarres sur son truc.
Je baisse les yeux en les voyant se mettre en face de moi et les cris et claquements reprennent.
Ugo — Allez, frotte-toi plus vite sale fille de chienne et regarde nous.
Je secoue la tête.
Je veux pas,
Maman — Fait ce qu'il te dit sinon tu enchaîneras avec une autre semaine sans nourriture, Dolce.
Mais j'ai tellement faim...
Les larmes se multiplient et lâchement, je m'abandonne à ce jeu malsain, qu'ils aiment tant.
1,2,3.
Bientôt, bientôt, bientôt.
C'est bientôt fini.
Je dois tenir bon.
📍
Dolce.
Ce prénom m'a été donné par mes parents.
Mes chers parents disaient que ce nom me porterait bonheur et me donnerait une belle et douce vie.
Belle et douce vie qu'ils ont eux même gâcher.
Me prenant mon innocence, mon envie de vivre et tout au passage.
Bienvenue dans mon monde.
Celui de Dolce Flores.
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