𝟎𝟎𝟖 | 𝐌𝐢𝐬𝐭𝐞𝐫 𝐌.

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📍Mexique, Mexico.

13 mars

7h02 a.m

DOLCE

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DOLCE







Je me réveille brusquement quand je sens une grande masse d'eau gelée s'abattre sur moi. J'ouvre les yeux et croise le regard du nain du commissariat, une bouteille d'eau à la main.

— J'aurais dû me douter que même dans mes cauchemars les plus deguelasses, un vilain monsieur comme toi n'y avait pas sa place.

? — Seigneur, donne moi la patience...

Sans plus de discussion, il saisit violemment mon bras et me tire hors de la fourgonnette.

Je remarque aisément que le soleil commencé déjà à se lever, malgré les embouteillages constants, on ne peut pas passer autant de temps sur la route.

Donc on est probablement hors de Mexico.

Une magnifique villa se dresse devant moi, sûrement faite à quatre vingt dix pourcent de verre. Tout est si éclairé et transparent que ça en fait presque peur.

Je n'est pas plus te temps d'admirer, que le vilain monsieur me tire vers la maison. Beaucoup trop fatigué pour X et Y raison, je me laisse tirer sans résister plus que ça.

La porte s'ouvre sur mon géniteur, qui semble assez stressé. Il lance un regard assez mauvais à l'autre la.

Victor — On est dans la merde, à cause de toi.

? — À cause de moi, si ton emmerdeuse de fille n'avait pas voulu jouer à cache cache, on ne serait pas en retard. S'exclame t'il en me lançant un regard noir.

C'est pas comme si vous m'aviez kidnappé, hein.

Victor roule des yeux, avant de saisir mon bras libre pour me tirer vers l'intérieur.

Je lance un rapide coup d'oeil à ce qui m'entoure, putain c'est magnifique ici.

On longe des couloirs avant d'arriver devant une porte pour le moins énorme.

Victor souffle avant de toquer, quelque instant plus tard, celle-ci s'ouvre sur un homme très musclé. On dirait un frigo.

Il me regarde longuement avant de hausser un sourcil et se décaler.

Nous entrons dans la pièce qui est sans doute un bureau. J'admire la beauté des lieux sans vraiment faire attention à ce qui m'entoure.

Vilain monsieur — Désolé du retard, Monsieur Moretti. Le paquet nous a causé quelques désagréments. Dit-il me sortant de ma torpeur.

? — Oh vraiment ? Étonnant. Renchérit une voix m'ayant l'air assez familière.

J'analyse la pièce et me fige en voyant le connard qui m'a fait cogiter pendant des semaines.

L'intensité de son regard me déstabilise un instant.

Son regard posé sur moi me lorgne, de haut en bas. Avant de s'arrêter sur les mains des deux hommes, qui me tiennent fermement.

Comme ayant lu, dans ses pensées, les deux hommes lâchèrent mes bras et se reculèrent légèrement.

Un picotement d'avertissement remonte lentement le long de ma colonne vertébrale, je ne suis pas en sécurité et je le sens.

Et c'est à ce moment-là que je remarque la manière dont ils se comportent tous les deux, devant ce mec.

Comme s'ils essayaient d'être exemplaires et respectueux.

Victor, je veux rentrer.

Victor — Dolce, dit-il comme un avertissement d'un ton sec.

Mon stress ne fait qu'augmenter.

C'est la ou je recroise le regarde de « monsieur Moretti », celui-ci n'affiche que de l'agacement.

Moretti — Et maintenant je suppose que vous vous attendez à un paiement pour votre livraison.

Vilain monsieur — Oui.

Moretti glisse sa main dans sa poche de veste, et un sourire diabolique étire ses lèvres.

Moretti — Eh bien, c'était un plaisir de faire affaire avec vous deux...

J'ai à peine le temps de réaliser, que j'entends deux détonations successives. Instantanément, un liquide assez chaud, éclabousse mon visage.

Les oreilles sifflent, mes yeux se ferment et je me laisse tomber sur le sol.

Je savais que je ne devrais pas ouvrir les yeux mais ma curiosité pris le dessus. Tout ce que je vois n'est que du rouge, juste du rouge.

Une étendue de liquide rouge.

Sur le sol, sur moi.

Du sang.

Tout est recouvert de sang.

Le sang de Victor et celui du vilain monsieur.

Vilain monsieur — Mais pourquoi ? On a tout fait dans les règles... Dit il difficilement la respiration saccadée.

Moretti — La seule règle à respecter était : «  Ne touchez pas à ce qui m'appartient ». Et malheureusement, pour vous vous ne l'avez pas respecté.

𝐓𝐇𝐄 𝐏𝐑𝐎𝐌𝐈𝐒𝐄 • 𝑲𝒂𝒚𝒅𝒆𝒏Où les histoires vivent. Découvrez maintenant