📍Mexique, Mexico.
16 mars
2h21 p.m
DOLCEDeux jours.
Ça fait deux jours que je suis rentré.
Deux jours que je suis terré dans mon appartement, n'osant même pas regarder par la fenêtre par peur d'être vue.
Et surtout deux jours que la faim me tiraille.
À mon retour, tout était périmé.
Je suis recroquevillée sur mon canapé, fixant à la télé mon visage apparaître une énième fois en flash info.
Je me lève d'un coup déterminé à trouver à manger. Je rabat la capuche sur ma tête et sors en trombe de l'appartement.
Je suis stressée, très stressée.
Mais la faim que je ressens est plus forte.
Une fois dehors, ma tête se baisse automatiquement et je marche en rasant les murs pour ne pas me faire remarquer.
Après à peu près cinq minutes de marche j'arrive devant une petite supérette miteuse où je rentre.
Je marche rapidement à travers les rayons sélectionnant les articles les plus importants dont j'ai besoin.
Dans ma sélection, je sens un frisson me traverser et directement je tourne la tête. Mon regard croise celui du cassier qui me regarde, sa main je ne sais où sous la caisse.
J'ai regardé assez de films pour remarquer qu'il a appuyé sur une alarme.
Directement sans attendre, je commence à courir vers la porte mais celle-ci est fermée.
Je me tourne vers le caissier.
— Ouvre cette putain de porte ! Je lui hurle en m'approchant de lui.
Il se recule brutalement se collant aux bouteilles d'alcool derrière lui.
Caissier — La police arrive n'osait même pas me tuer. Il dit d'une voix tremblante.
— Putainn. Je dis en passant ma main sur ma capuche pour tirer dessus.
Du coin de l'œil, je vois un extincteur à côté de la porte et directement une idée me vient.
J'arrache l'extincteur de son support et frappe violemment la porte vitrée avec qui vole en éclat.
Je sens ma main picotée mais je ne relève pas et sors difficilement à travers le trou causé.
Je vois déjà les gyrophares se projeter sur les murs des habitations à proximité et leurs bruits assourdissant.
Je commence à courir quand j'entends leurs bruits s'intensifier.
Je me retourne légèrement et les vois à mes trousses. De là débute une longue course poursuite.
La faim plus l'épuisement et la fatigue me font perdre de la vitesse. C'est comme ça que brusquement je me sens tiré brutalement vers l'arrière.
J'ouvre la bouche et m'apprête à crier mais une main vient se poser sur ma bouche.
Je lui donne de nombreux coups de coude mais rien n'y fait le fils de pute qui me retient, refuse de lâcher prise.
? — Vous avez le droit de garder le silence. Si vous renoncez à ce droit, tout ce que vous direz pourra être et sera retenu contre vous devant le tribunal. Vous avez le droit à un avocat et d'avoir un avocat présent lors de l'interrogatoire. Si vous n'en avez pas les moyens, un avocat vous sera commis d'office. Durant chaque interrogatoire, vous pourrez décider à n'importe quel moment d'exercer vos droits, de ne répondre à aucune question ou de ne faire aucune déposition.
Trop fatiguée pour me débattre, je me laisse traîner par cet agent.
? — À toutes les unités, la suspecte à été appréhendée, enclenché le périmètre de sécurité. Il dit à travers son talkie walkie.
De là, je vois une longue file de voitures de police arriver vers nous. Plus précisément il à trois voitures en tête, deux à gauche et à droite et trois à l'arrière.
C'est ainsi que je me fais violemment balancer à l'intérieur de la voiture au milieu de tout ça.
[...]
Ça fait probablement deux heures qu'on roule. Ce qui me semble bizarre.
Je me redresse et regarde le policier.
— Vous m'amenez où ?
Policier — À Reynosa.
Mon cœur rate un battement.
— Quoi ? Mais c'est une prison pour homme !
Policier — Vu la violence de tes crimes, tu penses vraiment que tu seras envoyé dans une prison pour femmes ?
— Mais c'est pas moi !
Policier — Eh bien, les preuves disent le contraire et nous faisons confiance aux preuves.
— Mais même m'envoyer dans une prison remplie d'hommes c'est me tuer !
Policier — Tu sais te défendre.
— Non vu que j'ai jamais tué personne !
Il ricane simplement en m'ignorant royalement.
Sachant que je ne peux rien y tirer, je me recouche sur la banquette arrière, pensant au tres long séjour que je vais passer en prison.
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𝐓𝐇𝐄 𝐏𝐑𝐎𝐌𝐈𝐒𝐄 • 𝑲𝒂𝒚𝒅𝒆𝒏
Romance« 𝑨𝒕𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂 𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒎𝒆𝒕𝒕𝒆𝒛. » 𝑪𝒂𝒓 𝒎𝒆̂𝒎𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒆 𝒆𝒕 𝒔𝒊𝒎𝒑𝒍𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒎𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒕𝒆 𝒂 𝒍𝒂 𝒗𝒂-𝒗𝒊𝒕𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒆̂𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒏𝒐𝒄𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒑𝒆𝒖𝒕 𝒆𝒏𝒋𝒆𝒏𝒅𝒓...